dimanche 10 mai 2009

Nadal : "Je ne me projette pas"

Nadal ne se "projette" pas
Imago

Rafael Nadal n'a pas fait faux-bond aux Madrilènes pour la première édition du Masters 1000 de la capitale espagnole. Alors que le premier tour débute ce dimanche, le N.1 mondial espère être prêt d'ici mardi ou mercredi pour débuter la dernière épreuve avant Roland-Garros.

M1000 MADRID - CONFERENCE DE PRESSE

Vous avez disputé 14 matches en trois semaines, Comment vont vos genoux? Votre physique?

RAFAEL NADAL : Bien, pour le moment tout va bien. Je suis heureux et physiquement, il n'y a aucun problème.

Pouvez-vous faire le point sur les installations, vous avez essayé les courts, la terre battue?

R.N: Bien, les installations sont bien, un peu désordonnées encore mais le reste est très bien. Le rebond de la balle est compliqué. Je ne me suis entraîné qu'un jour sur un terrain en dur hier et aujourd'hui, je me suis entraîné en dehors. Alors si on ajoute à cela le court qui cause des rebonds particuliers et que l'on additionne à l'altitude de Madrid, il se peut que ça soit très difficile de jouer ici. Mais bon, j'ai quelques jours pour m'adapter et au final, tout le monde est logé à la même enseigne et il faut essayer d'être à 100% mardi ou mercredi quand ça sera à mon tour de jouer.

Comment vivez-vous le fait que certains gens pensent que vos victoires sont normales? Que le fait que vous gagnez un tournoi après l'autre soit un fait, comment vous reconcentrez-vous ?

R.N: Moi j'essaye de faire ce que j'ai à faire et le plus important c'est qu'au final les gens le retiennent. C'est vrai que parfois, on donne pour acquis des tournois qui ne sont pas évidents. Moi je suis content parce que je me rends compte de la difficulté et je savoure du moment que j'ai eu cette année et la précédente parce que je sais que ça ne dure pas éternellement. J'essaye d'être content et d'être reconnaissant parce que c'est dur que ça se répète."

J'ai toujours dit que même si les gens croient que je vais gagner, il est toujours dur d'arriver jusqu'en finale. C'est pour ça que dès le premier match, je suis très concentré car je ne me projette pas en quart ou en demie, je sais que tout peut arriver.

Vendredi, vous étiez convié à un repas avec des membres du CIO qui évaluaient la candidature de Madrid 2016, quelles impressions cela vous a laissées? Est-ce que vous pouvez nous dire ce qu'ils vous ont demandé?

R.N. : Je crois que les membres du CIO sont partis de Madrid enchantés. Mais bon, maintenant, il faut voir parce qu'avant la décision finale, il reste encore beaucoup de temps. En plus, les gens qui sont venus ne sont pas ceux qui votent, ils ne font que transmettre les informations. Après la défaite de 2012, Madrid s'est relevé et s'est remise en course pour 2016. J'ai essayé de parler de plus possible avec les membres du CIO et les convaincre qu'ils devaient les faire ici mais maintenant, la balle est dans leur camp.

Pour votre premier match, vous préfèrez jouer face à Montanes ou Melzer?

R.N: Je préfère bien jouer, c'est ça que je veux. J'espère arriver mardi ou mercredi en bonne condition et que cela me permette de conclure le match avec assurance. Il est clair que les deux joueurs sont très compliqués: Montanes est spécialiste de terre battue et Melzer joue bien en raison de sa taille. Le plus important c'est de bien jouer.

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