samedi 31 mai 2008

Blog de Rafa à Roland-Garros.

Blog de Rafa
Roland-Garros 2008

30 mai, 2008
MASSAGES DOULOUREUX
Salut à tous.
Ici nous somme un jour de plus à Paris, j'écris avant de sortir diner et de retourner à l'hôtel afin de me préparer pour la partie de demain. Dans mes "blogs" je n'ai encore rien écrit qui ne se rattache à autre chose que le tennis. Je vous écrit toujours ce que je mange, quand je me prépare à aller au tournoi, quand je sort,etc... Donc aujourd'hui, je vous parle du restaurant ou nous allons manger presque tous le jours. C'est un restaurant/ pizzeria très petit qui s'appelle simplement " Restaurant Napoletain". Spectaculaire! La pizza est la meilleure de Paris et aussi les pâtes comme toujours. Des pâtes blanches avec des champignons. Les même que je mange à Wimbledon. C'est une personne de l'ATP qui me l'a suggérer, Vittorio Selmi. Vitto est un monsieur qui a 30 ans d'expérience dans le domaine du tennis et qui sait absolument tout. Dernièrement, il passe des moments difficiles alors j'en profite pour lui envoyer un salut et une très forte accolade. Chaque fois que nous allons à ce restaurant, nous nous souvenons et parlons de Vitto. Hier, nous avons été au restaurant à 9 heure comme d'habitude. Si j'ai jouer,première ou deuxième partie, nous allons manger à cette heure la (plus ou moins) et si je joue plus tard, j'ai l'habitude d'y aller vers 9 heure. Hier, avec l'arrêt à cause de la pluie que nous avons eu, nous sommes parti pour l'hôtel vers 7 heure p.m. Demain matin, nous serons la à 8 heure et demie. Je vous disait que lorsque je rentre à l'hôtel je continu à travailler sur mon tennis, donc après être rentrer à l'hôtel, Rafa Maymo, mon physio qui voyage avec moi à tous les tournois, m'a donner un massage afin de bien récupérer pour le jour suivant. Vous, vous dites, quel bon massage non? et bien c'est plutôt un type de massage qui te décontracte. C'est un massage sportif, c'est douloureux parce que le masseur va en profondeur et ça fait mal. Bon je vous laisse car je dois aller diner. J'espère pouvoir jouer mon troisième tour si tout va bien. Je dis ça parce que la météo prévoit peut-être de la pluie en après-midi. C'est pourquoi les organisateurs m'ont demandé si je voulais jouer deuxième ou troisième en cas de pluie.
Salutation à tous
Rafa

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Roland-Garros 2008

29 mai,2008
JE ME SUIS TROMPER EN CONFÉRENCE DE PRESSE.
Salut à tous
Avant de commencer, j'espère que vous me pardonner le retard de ce "post". Hier, quand je suis revenu à l'hôtel on m'a dit que l'internet ne fonctionnait pas, que quelque chose ne marchait pas à notre hôtel. D'autres joueurs ont eu le même problème. La première chose que je veux dire c'est qu'en fessant la conférence de presse je me suis tromper. J'ai dit quelque chose que je ne voulait pas dire ou plutôt je me suis mal exprimer. J'ai dit quelque chose en plaisantant, s'était sur le fait de jouer plus tard à cause de la pluie. C'est difficile de dire les bonnes choses parfois. Je n'ai pas voulu dire ce que j'ai dit. Ça serait long de tout expliquer ici. Je sais que ces choses la arrive, je crois que je n'ai pas trop porter attention à ce que je disais. Je joue demain et si je gagne je joue aussi vendredi afin de rattraper les 2 jours de pluie. Plusieurs joueurs ont déjà jouer leur deuxième ronde, ils se reposent demain et jouent leur troisième ronde. Quelque chose n'a pas très bien fonctionner mais bon...je ne peut rien y faire. Je comprend bien que les organisateur veulent donner un bon spectacle au public, c'est bien. Beaucoup de personnes m'ont demander ce que j'ai fait pendant mes 2 jours de pluie et bien pas grand chose. Depuis lundi, nous quittons l'hôtel à 8 heure 30 du matin et arrivons au tournoi. C'est presque la même routine chaque jour. Comme je l'ai déjà dit dans mon autre "post" tu dois toujours être prêt. Quand tu sors de l'hôtel et que tu vois la pluie qui tombe c'est assez horrible comme sensation. Tu te demande " pourquoi je vais la bas s'il pleut tout le temps?". C'est que tu dois quand même y aller et te préparer au cas ou il arrêterait de pleuvoir. Mais bon, nous y somme habituer, tu dois garder ta bonne humeur, je me prépare mentalement pour Wimbledon hahaha
Merci à tous.

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Roland-Garros 2008

28 mai, 2008
EN ATTENDANT
Ils m'ont dit de commencer à écrier mon blog quand le tournoi commencerait, et bien en vérité je suis fâché de ne pas avoir disputer mon premier match comme prévu, tout se compliquait. Deux jours avant que je puisse jouer. Hier, je suis sorti jouer quelques minutes, minutes qui n'ont pas été nombreuses. Moins qu'un échauffement habituel. Un désastre! Vous pensez qu'alors j'ai beaucoup plus de temps pour écrire. La réalité est tout autre, ce n'est pas pareil. Tu dois toujours être prêt a sauter sur le court. Hier, par exemple j'étais presque prêt a jouer et ils m'ont remis un t-shirt de Paul Gasol. La photo est le reportage télé a prit moins de cinq minutes. Je vous explique, nous les joueurs devons être préparer à tous moment. En théorie, je jouais la deuxième partie à 11 heure a.m. J'ai quitté l'hôtel à 8 heure 30 a.m. afin de pouvoir me réchauffer et être prêt à 11 heure. Comme je ne jouais toujours pas à 11 heure, tu dois être vigilant parce que s'il se passe quelque chose tu dois être prêt a sauter sur le court s'il t'appelle ou tu es disqualifier. Alors nous arrivons au tournoi et il n'arrêtait pas de pleuvoir. Pendant ce temps, j'attendais d'avoir un court afin d'aller me réchauffer, encore un désastre! J'ai même du envoyer quelqu'un chercher le playstation à l'hôtel en attendant de jouer, au moins avec le playstation, on a pu jouer à quelque chose en attendant!


http://www.elmundo.es/elmundodeporte/blogs/2008/nadalrolandgarros/index.html

Roland -Garros, c'est parti!

Roland-Garros 2008
Paris
Ordre de jeu
Dimanche 1 juin, 2008
Homme Simple/ 4ième tour

Court Chatrier
11h00 a.m.
3 Simple Messieurs - 4ème Tour.
Paul-Henri Mathieu (FRA)[18]
v. Novak Djokovic (SRB)[3]



4 Simple Messieurs - 4ème Tour.
Fernando Verdasco (ESP)[22]
v. Rafael Nadal (ESP)[2]

Court Lenglen
11h00 a.m.
2 Simple Messieurs - 4ème Tour.
Ernests Gulbis (LAT)
v. Michael Llodra (FRA)
4 Simple Messieurs - 4ème Tour.
Jeremy Chardy (FRA)
v. Nicolas Almagro (ESP)[19]

Court 1
11h00 a.m.
2 Double Messieurs - 3ème Tour.
Rajeev Ram (USA)/
Bobby Reynolds (USA)
v. Daniel Nestor (CAN)[2]/
Nenad Zimonjic (SRB)[2]


Rafael Nadal, tics et tactiques du héros fragile.


Rafael Nadal, tics et tactiques du héros fragile







TENNIS. Les rituels monomaniaques de l'Espagnol font des émules. Enquête sur les courts de Roland-Garros, où la superstition côtoie le trouble compulsif.

Christian Despont, Paris
Samedi 31 mai 2008


Première phase: sautiller comme un boxeur, entrer en transe sur quelques pas de danse - ce que l'on appelle la transcendance - puis partir au sprint. «J'aime ce moment où je libère ma motivation», explique Rafael Nadal. Ici, l'adolescent sans histoire passe en mode compétition. «Il veut tout gagner, même le tirage au sport», témoigne son compatriote Tommy Robredo.



Deuxième phase: régler la hauteur des chaussettes, symétrie parfaite, ajustage au millimètre. «Ce n'est pas une manie. Avec un pantacourt, les chaussettes ne peuvent pas monter trop haut. En plus, j'en porte deux paires, et elles glissent.» Apogée de cette coquetterie hiératique: le slip. Une étude sérieuse montre que, sur la durée moyenne d'un set, Rafael Nadal malaxe son caleçon entre 85 et 97 fois. «Je transpire», explique-t-il.

Mais d'abord, il faut tout ranger. Deux, voire trois bouteilles, sont soigneusement alignées sur le sol, l'étiquette orientée plein axe. «De cette façon, mon esprit reste centré sur le match. Mais si un adversaire renverse ces bouteilles, mon monde ne s'écroulera pas.» Il y a chez Rafael Nadal un rituel ultime, moins insouciant, pensé par son entourage et recensé sous le nom de code «cérémonial de la serviette». But: inoculer un flegme, une douceur, dans une véhémence animale. A raison d'une cinquantaine d'interludes par set, Rafael Nadal s'essuie le visage, puis le bras gauche, le bras droit et, à nouveau, le visage. Toni, oncle et coach: «Rafa est une boule de nerfs. Pour le calmer, nous avons imaginé de petites habitudes.»

Rien de précurseur. Dans l'industrie du dépassement de soi, un nouveau cénacle enseigne le comportement routinier comme un exutoire, sous couvert de frivolité - tripoter son cordage, réajuster sa coiffure, ranger ses affaires. Cette gestuelle machinale rassure et réduit le prisme. Elle empêche l'esprit de musarder hors du cadre strict de l'instant présent.

Parfois, aussi, elle exaspère. Dans une interview à L'Equipe Magazine, le réalisateur Jean-Luc Godard observe que le compétiteur du XXIe siècle, enferré dans sa logique d'efficience, obéit à des rituels réglés, voire obsessionnels: «La langue française ne ment pas. Elle parle de tics. De ces petites bêtes dont vous ne pouvez pas vous débarrasser. Chez Nadal, c'est agaçant. A force de le voir tirer sur sa culotte, on a envie de lui conseiller de mettre un slip qui serre moins.»

Daniel Begel, psychologue américain, abonde dans ce sens: «Nous retrouvons souvent ces tics chez des joueurs à qui leur entourage, pendant l'enfance, a inculqué un instinct de tueur. Ces manies échappent à la volonté de l'athlète. Elles procèdent des troubles passagers de la personnalité.»

Le psychologue soulève une nuance fondamentale entre le toc, «trouble obsessionnel compulsif», et le tic, trouble intentionnel impulsif apparenté à la superstition, «la stratégie la plus archaïque de notre civilisation en matière de gestion des émotions», rappelle Daniel Begel. Dans Tennis Magazine, la psychologue Mélanie Maillard cite un patient qui, avant chaque point, s'imposait de compter jusqu'à six (six pas, six mots, six mouvements) comme un danseur, dans une inanité consciente. «Nous nous trouvons ici devant un toc invalidant.» Le tic, moins nocif, déresponsabilise - un joueur perd parce qu'il ne portait pas ses chaussettes fétiches, parce qu'il n'y avait plus de Banago au petit déjeuner, parce que le chauffeur n'a pas emprunté l'itinéraire habituel (Borg).

Empli d'une forte intensité émotionnelle, Rafael Nadal canalise sa sérénité dans un cadre constant; même entourage, même horaires, mêmes habitudes. Tous les champions portent en eux quelques croyances mystiques dont ils font un éloge de l'ordinaire. Dans ses grands instants de fébrilité, Maria Sharapova avance vers le fond du court, dos au filet, et gratte les cordes de sa raquette. Andy Roddick lève et secoue son poignet pour réajuster son bracelet. Avant chaque échange, Nicolas Kiefer touche l'angle des lignes avec sa raquette et, tant qu'il marque le point, exige de servir avec la même balle, quitte à la rapatrier des tribunes.

La superstition, ici, est une religion occulte, le secret le plus embarrassant de la corporation du baroud, pour ce qu'il recèle de fragilités inavouables. En parallèle à la méthode artisanale, le champion assumé, aujourd'hui, s'adjoint une batterie de psychologues, sophrologues, naturopathes, maîtres de yoga ou hypnotiseurs. Même les esprits pragmatiques s'ouvrent ce qui, quinze ans plus tôt, avait encore l'apparence honteuse du maternage ou de la sorcellerie. «En termes d'influx nerveux, le tennis est très exigeant», expose Pablo Pecora, ancien psychologue à plein-temps - et fort occupé - de Gaston Gaudio. «Nous parlons ici d'un combat entre deux hommes, où interfèrent l'effort physique, la précision, la rapidité et la répétition des sanctions immédiates. Il n'y a aucun répit, aucune échappatoire.»

Pour perpétuer la magie du succès, un nombre insoupçonné de joueurs utilisent la même douche, écoutent le même morceau de musique, fréquentent le même restaurant, jusqu'à réserver la même table et commander le même plat. Joueurs et joueuses semble manifester face à l'impondérable une vulnérabilité équivalente, souvent incoercible et irrationnelle.

La ligne de fond, surtout, a une portée hautement symbolique. On la caresse du pied ou on l'évite fiévreusement, comme une force immuable que l'on craindrait de s'aliéner. Quand elle l'effleurait, Conchita Martinez recommençait tout le processus: une volte, une grande respiration, retour à la case départ. L'Espagnole voyait le danger partout, jusque sous son lit où, avant de dormir, elle inspectait les moindres recoins.

En 2005, Ivan Ljubicic entrait dans le top ten. Il irradiait une telle aisance que Michael Llodra, sans prévenir, s'est enfermé entièrement nu dans son casier, «pour lui voler ses énergies positives». «J'ai ouvert la porte et je l'ai vu», s'est écrié Ljubicic. Depuis, le Croate n'a plus disputé une seule finale. Il refuse de s'exprimer sur le sujet.

Rafa/ Entrevue sur le court

Rafa/ Téléjournal d'Europe.

vendredi 30 mai 2008

Roland-Garros, c'est parti!

Roland-Garros 2008
Paris
Ordre de jeu
Samedi 31 mai, 2008
Homme Simple/ 3ième tour

Court Chatrier
11h00 a.m.

3 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Jurgen Melzer (AUT)
v.
Gael Monfils (FRA)

4 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Roger Federer (SUI)[1]
v.
Mario Ancic (CRO)

Court Lenglen
11h00 a.m.

2 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Lleyton Hewitt (AUS)[25]
v.
David Ferrer (ESP)[5]

4 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Julien Benneteau (FRA)
v.
Robin Soderling (SWE)

Court 1
11h00 a.m.

3 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Robby Ginepri (USA)
v.
Florent Serra (FRA)

4 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Nikolay Davydenko (RUS)[4]
v.
Ivan Ljubicic (CRO)[28]

Court 2
11h00 a.m.

2 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Stanislas Wawrinka (SUI)[9]
v.
Fernando Gonzalez (CHI)[24]

Court 7
11h00 a.m.

2 Simple Messieurs - 3ème Tour.
Tommy Robredo (ESP)[12]
v.
Radek Stepanek (CZE)[21]

Roland-Garros, c'est parti!












Rafa qui s'amuse dans la machine a photos :)







Rafa vs J Nieminem

Roland-Garros, c'est parti!








(suite)

Roland-Garros, c'est parti!
















Rafa vs Devilder

Rafa/ Roland-Garros 2008

Rafael Nadal Post Match Press Conference Paris 3rd Round

Interviews
Rafael Nadal


6e jour - Interview de Rafaël Nadal - vendredi 30 mai 2008







Q. Rafa, on va parler de ton niveau de jeu. Etait-ce un match difficile ou pas ?

R. Ils le sont toujours, ça n'est jamais facile. Le résultat a été bon. Cela a été facile. Je m'améliore. Je suis très content, j'ai mieux joué qu'hier.

Q. Comment te sens-tu physiquement à ce stade du tournoi ?

R. J'étais un peu fatigué aujourd'hui. Au cours de ces deux derniers jours, je n'ai pas joué plus de 3 sets, 6 sets en deux jours, les premiers jours, j'étais dans les vestiaires. Cela fatigue mentalement. Je suis ravi. J'ai survécu aux trois premiers jours, j'ai remporté mes trois premiers matches en trois sets, c'est important pour moi. Je suis un peu éreinté, c'est vrai, mais avec une journée de repos cela ira.

Q. Fatigué mentalement ou physiquement ?

R. Un peu les deux. Fatigué mentalement et physiquement. Mais c'est en raison de ces trois derniers jours où j'ai joué tous les jours.

Q. Rafa, quand tu reviens à Paris, restes-tu dans le même hôtel ? Vas-tu manger à la même heure ? Vas-tu dans le même restaurant ? Es-tu superstitieux ?

R. C'est trop !

Q. Désolé…

R. Je vais dans le même hôtel, mais cela n'a rien à voir avec de la superstition. Nous avons un contrat avec l'hôtel. Ce n'est pas moi qui réserve l'hôtel, c'est mon agent qui s'en occupe. Je ne vais pas au même restaurant, j'en change. Donc, pas de superstition, rien de spécial !

Q. Au printemps, tu as parlé de la saison sur terre battue. Il y a beaucoup de tournois en un laps de temps très court, mais la saison sur gazon est également courte. Penses-tu que la saison de gazon devrait être plus longue ?

R. La saison sur gazon est très courte. Il faut deux semaines pour préparer un tournoi très important comme Wimbledon. Ce n'est pas beaucoup. C'est difficile. Il faudrait peut-être changer les dates des Grands Chelems, ce n'est pas de notre ressort, ça n'est pas l'ATP mais l'ITF. La saison sur terre battue ne se limite pas à Roland Garros. C'est Estoril, Barcelone, Rome, Monte-Carlo, Hambourg, entre autres. Tout cela est du ressort de l'ATP. Ce n'est pas juste, c'est vrai!

Q. Que penses-tu de la décision concernant les Jeux olympiques ? Les Espagnols parlent-ils des Jeux olympiques ? J'imagine qu'ils parlent aussi de Roland Garros. Iront-ils aux Jeux olympiques en fonction des résultats ici, à Roland Garros ?

R. Il y a FERRER, moi-même et peut-être ALMAGRO aussi va peut-être participer aux jeux. Il va y participer ? Je ne sais pas comment cela va se passer en termes de points pour y aller. Je pense que ROBREDO ira là-bas. Si Verdasco ne va pas en quarts de finale, peut-être ira-t-il aux Jeux olympiques. Cela va être intéressant, je pense.

Q. Tu as parlé d'une courte préparation pour Wimbledon. Si tu devais choisir, avoir plus de temps pour te préparer pour Wimbledon, oublier totalement la saison sur gazon, que préférerais-tu ?

R. Pour moi, je n'imagine pas le calendrier sans Wimbledon. Il faut une saison sur gazon.

Q. La sensation que l'on a depuis l'extérieur, c'est que tu avais étudié le match car tu savais ce que tu devais faire, comment placer tes balles, ce qui faisait le plus mal. Et comment va ton pied avec l'ampoule ?

R. C'était un match étudié ? Non, normal. J'ai mieux joué, pas de façon incroyable mais en tout cas, mieux. C'est toujours positif. Il faut s'améliorer, aller de moins à plus. C'est le plus important. Non, ça n'était pas un match étudié. C'était un match jamais facile contre Nieminen, mais je l'ai contrôlé pratiquement tout du long, simplement, les trois premiers jeux du match, le reste était assez contrôlé. J'ai regardé sur les scores, je n'ai souffert à aucun moment. C'est un bon signe.

Et puis, la deuxième question, j'avais un peu mal, mais j'aurais pu continuer. Je ne vais pas changer, mais par précaution, pour éviter qu'il m'arrive ce qui m'est arrivé, il y a une semaine.

Q. Comme adversaire suivant, qui préfères-tu ? Youzhny ou Verdasco ? Un autre gaucher ? Ce serait un match très difficile.

R. J'aimerais surtout bien jouer, c'est surtout cela, bien jouer. Ce serait un match difficile contre les deux, mais avec l'espoir de gagner. Après, cela m'est égal, l'un ou l'autre, on verra ce qui va se passer. On joue 5 heures même, si c'est possible.

Q. Tes parents sont arrivés, d'autres amis. Tu es soutenu par Benito et Carlos. Est-ce bien qu'ils arrivent ?

R. Dans des tournois comme celui-ci, tu ne peux pas passer beaucoup de temps avec ta famille car tu passes pratiquement toute la journée ici. Peut-être entre les deux, un peu, mais ils viennent, je suis content. J'ai passé peu de temps à la maison cette année. Le calendrier rend les choses difficiles et, au cours de ces trois ou quatre derniers mois, j'ai passé environ six jours à la maison. C'est donc toujours bien quand ma famille est là, cela aide, tout est plus facile, tu vois ceux que tu aimes et cela t'aide.

Q. Sur le fait de jouer entre deux gauchers, cela t'est-il plus difficile de changer quelque chose, de faire face à nouveau à un gaucher plutôt qu'à un droitier ?

R. Ce serait pas mal de changer, mais bon, jusqu'à présent, cela n'a pas si mal marché. Trois gauchers de suite, un autre, il n'y a rien d'exceptionnel, je suis bien préparé.

Q. Quelle idée te fais-tu de chacun de tes adversaires ? Ce sont des adversaires de catégories A, B ou C ? Cela va-t-il être plus dur ? Plus facile ? De quelle façon les évalues-tu ?

R. Tout est variable dans les sensations. L'impression que l'on a vis-à-vis de l'adversaire dépend aussi beaucoup de la façon dont on joue. Quand on joue à son meilleur niveau, et pourtant, même si les balles ne sont pas aussi bonnes, ça va. Mais quand on est un peu en dessous de son niveau, tu regardes le tableau et tu ne vois personne avec qui tu aurais envie de jouer. Non, je n'ai pas de classification A, B ou C, simplement, il y a des adversaires qui sont un peu plus difficile que d'autres, et d'autres qui, face à ton jeu, sont plus faciles. C'est pareil pour chaque joueur.

Q. Tu as su que, avec toi, Federer, Djokovic présentent leur candidature pour le conseil. Ce n'est pas bon que les trois meilleurs du monde se présentent ? Pourquoi ?

R. Il y a beaucoup de choses que nous n'aimons pas. Nous n'aimons pas comment elles ont été faites. Nous essayons d'être au cœur des choses pour, à partir de là, être au courant avant que les choses n'arrivent, comme cela a été le cas cette année avec le calendrier ou d'autres choses, essayer de prévenir. En tout cas, éviter qu'elles se fassent aussi mal, comme cela a été le cas à plusieurs occasions. En tout cas, l'interrompre avant que ce soit lancé. Car à chaque fois que l'on commence à jouer, les dés sont déjà jetés.

C'est très important d'être informé de tout. Les membres du conseil sont nos représentants, à nous les joueurs, et ils doivent nous maintenir informés. Quand on est dedans, on a plus de poids, on peut être au courant des choses avant qu'elles n'arrivent.

Q. Tu es surpris de ne pas avoir joué deux jours de suite sur le central, alors qu'il y avait moins de public sur ton court, aujourd'hui ?

R. Surpris, non. Je n'y ai pas pensé. L'organisation sait mieux que quiconque qui doit jouer sur le central. Je trouve cela respectable. Le fait de jouer sur le central où le Lenglen n'a pas d'importance.

Q. As-tu l'intention de lancer un autre communiqué contre le Président ?

R. Je ne sais pas si on doit publier un communiqué et si on le fait très bien. Ce qui est très clair, c'est que la majorité des joueurs pense la même chose. Il n'y a rien de changé à cela. Simplement, les choses ont empiré. Il y a une semaine, nous étions à couteau tiré avec notre Président, après tout ce qui s'est passé avec les messages. Maintenant, c'est encore pire, il y a des choses qui se sont produites et qui sont inacceptables pour la majorité des joueurs. Elles devraient être inacceptables pour le tennis espagnol. Mais ce n'est pas entre nos mains. Nous, nous suivons la ligne que nous avons suivie. Notre Président, tant qu'il sera là, nous ne ferons rien, et partant de là, je ne sais pas si nous avons fait tous ce que nous devions faire, mais nous avons fait ce que nous avons le droit de faire, c'est-à-dire la liberté de décider ce que nous faisons et de ce que nous ne faisons pas. Vis-à-vis de tout ce qui s'est passé, par rapport à nos amis, la façon dont les choses se passent dans le tennis depuis que nous avons ce président, on a l'intention de ne rien faire avec lui et à partir de là, après, ce sont les territoriales qui doivent prendre part à cela.

Q. Tu sais que demain, à Madrid, il y a une réunion des territoriales. Vous, les joueurs, attendez-vous quelque chose de cette séance ? On parle de demander un soutien pour une motion de censure. Avez-vous une opinion là-dessus ?

R. Ce que nous avons dit est très clair. Je suis ici pour jouer à Roland Garros, pas pour émettre une opinion sur un président et, surtout, un président par lequel nous ne nous sentons pas représentés. Ici, nous essayons de lutter, car cela n'aide pas à jouer le tournoi.

Que dire de la réunion ? Le résultat sera ce qu'eux estimeront convenable. Maintenant, il serait logique qu'après ce qui s'est passé, après la façon dont ce monsieur gère les choses, la majorité soit contre lui.

Q. Beaucoup de gens vous considèrent comme le joueur mentalement le plus fort, sur plus d'un circuit. Tu as dit que tu étais un peu fatigué par ces trois jours consécutifs. Peux-tu quel a été le processus pour arriver à te concentrer sur les matches 3 jours consécutifs ?

R. J'ai très bien joué les jours avant. Ensuite, j'ai eu 2 jours sans pouvoir m'entraîner, et des conditions tout à fait différentes. On est passé de la chaleur au terrain sec à des terrains humides, à un ciel est très sombre. La sensation du court change totalement. Le terrain est plus lent, la balle ne prend pas les effets. Elle reste bloquée. Les sensations ne sont pas les mêmes.

A cela s'ajoute l'attente de 2 jours dans les vestiaires, sans pouvoir sortir, qui fait que tu es de plus en plus nerveux pour le match. Tout cela fait que le corps souffre un peu plus. C'est comme si on était un peu tiré, les muscles sont plus tendus, on est donc plus fatigué. En tout cas, c'est mon opinion. Quand on joue mal et que l'on dispute un match, même si on gagne 6/4 6/4, on est beaucoup plus fatigué que si on joue dans de bonnes conditions à 7/6 7/6, car musculairement et mentalement, on est plus à l'aise, plus tranquille.

C'est un tournoi très important pour tout le monde. Cela m'a porté beaucoup de préjudice d'avoir attendu pendant 2 jours et de devoir jouer 3 jours consécutifs. Si c'est attendre pour jouer un quatrième match, on est détendu, mais la malheureusement, j'ai été interrompu, on ne pouvait même pas sortir des vestiaires, cela finit par fatiguer terriblement.

Le plus important, c'est que je sois sorti vivant et bien de ces trois premiers matches, sans avoir perdu un seul set, sans être trop fatigué. Demain, je vais me reposer, cela permettra de recharger les batteries et d'essayer d'arriver dimanche à 100 % avec toutes les possibilités pour jouer un très bon match.

Q. Une question pour l'Argentine. Etant donné ta relation très proche avec certains joueurs, étais-tu surpris qu'il en reste si peu au cours de la troisième ronde ? Maintenant, il y a une sorte de cycle qui arrive à sa fin pour certains joueurs.

R. L'important, c'est qu'il ait gagné. On ne peut pas parler de cycle, ici. Monaco est un joueur jeune. Il est en pleine montée. Il y a toujours des joueurs qui disparaissent, mais il faut valoriser tout cela. Dans les 20 et 30 meilleurs joueurs du monde, il y a des Argentins. Cela rend les choses compliquées. Les gens ne se rendent pas compte de cela. D'autres pays n'ont pas 6 ou 7 joueurs parmi les 20 meilleurs du monde. Tout cela rend les choses plus compliquées. Evidemment, le monde est très grand, beaucoup de gens d’un même pays veulent être sur le circuit. Cela peut rendre les choses difficiles. A certains moments dans la vie, on monte, à d'autres, on descend. Le tennis argentin a un beau potentiel. Il est plutôt monté en puissance.