vendredi 22 mai 2009

«Ma seule pression : bien jouer»

Rafael Nadal n'a jamais connu la défaite à Roland Garros
Rafael Nadal n'a jamais connu la défaite à Roland Garros Crédits photo : DPPI

Bien que battu le week-end dernier en finale à Madrid par Roger Federer, Rafael Nadal reste le grandissime favori de Roland Garros, où il tentera de décrocher son cinquième titre consécutif.

A Roland Garros

Rafael, comment vous sentez-vous pour votre retour à Paris ?
Rafael Nadal : Je suis très heureux d'être ici. C'est toujours un plaisir de revenir ici, surtout pour jouer à Roland Garros. C'est très spécial pour moi.

Vous n'aviez pas l'air trop triste après votre défaite en finale à Madrid contre Roger Federer. Cette défaite vous a-t-elle enlevé un peu de pression après tant de victoires sur terre battue ? Etait-ce une saine défaite pour vous ?
Rafael Nadal : A Monte-Carlo, Barcelone, Rome, j'ai réalisé un sans-faute. Je suis très heureux de mon jeu. Madrid a été un tournoi très difficile. Le court était très rapide. Les balles volaient à toute vitesse. Elles étaient très difficiles à contrôler. Je n'ai pas très bien joué pendant tout le tournoi. J'ai seulement bien joué pendant un set et demi contre Novak Djokovic en demi-finales. C'était déjà bien d'arriver en finale.

Votre genou vous a posé quelques problèmes récemment. Avez-vous toujours mal ou êtes-vous à 100 % ?
Rafael Nadal : Pour l'instant, ça va. J'espère que tout ira bien pendant tout le tournoi. Je joue un bon tennis. Physiquement, je suis bien. Je continue à travailler.

Tout le monde s'attend à ce que vous atteigniez au minimum la finale. Allez-vous rentrer tous les jours sur le court en ayant conscience de ces attentes ? Vont-elles vous mettre une pression supplémentaire ?
Rafael Nadal : Non. Ma seule pression est de bien jouer au tennis. Petit à petit, on verra ce qui se passera. Le tournoi commence par un premier tour. Je vais m'entraîner d'ici à dimanche. Je vais essayer de jouer le mieux possible pour gagner le premier tour. Nous verrons au fur et à mesure. Ce tournoi est difficile, avec des matches très longs, contre les meilleurs joueurs du monde. On verra bien.

Pensez-vous que Roger Federer soit revenu à son meilleur niveau ? Pensez-vous qu'il joue son meilleur tennis ?
Rafael Nadal : Posez-lui la question ! Je n'en sais rien. Il a toujours été là. J'ai gagné contre lui en finale en Australie. Il a perdu contre qui déjà à Indiana Wells ? Ce n'était pas contre Djokovic. Djokovic, c'était à Miami. Ah oui, Murray. Lorsqu'il perd, c'est dans les derniers tours, au niveau des finales. Il joue toujours très, très bien. C'est difficile de rester au niveau qu'il a pratiqué au cours des cinq dernières années. Il continue d'avoir de bons résultats. On verra bien ce qui se passera ici.

Vous avez dit que Roland Garros était le plus beau tournoi du monde. Quelle est votre relation avec le public français ?
Rafael Nadal : Je n'ai jamais dit que c'était le meilleur tournoi du monde, parce qu'il y a beaucoup de tournois que j'aime. C'est l'un des plus beaux, notamment parce que c'est à Paris, parce que le tournoi est très agréable. Quant à la relation avec le public français, cela s'est toujours très bien passé, même si j'ai eu quelques petits soucis à Bercy quand j'avais dû quitter le court parce que j'étais blessé au genou. C'est toujours quelque chose de douloureux pour moi d'abandonner (Ndlr : en quarts de finale contre Nikolay Davydenko en 2008). Le public m'a un peu hué. Mais chacun est libre de faire ce qu'il veut. Pour autant, j'ai le sentiment d'avoir toujours eu de bonnes relations avec le public français, qui m'a toujours bien soutenu.

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