vendredi 15 mai 2009

Nadal retrouve Djokovic



Quand la chanson "Live is life" résonne dans la Caja Magica bondée pendant l'échauffement, tout le monde connaît déjà le refrain. Même Fernando Verdasco... C'est toujours la même histoire face à Rafael Nadal et cela fait quatre ans que ça dure. Le 8e mondial résiste parfois et il cède toujours. Sous les yeux de la reine d'Espagne, le Majorquin domine (6-4, 7-5) pour la neuvième fois en autant de rencontres le Madrilène pour rejoindre Novak Djokovic en demi-finales et enregistrer sa 32e victoire d'affilée sur terre battue. Pourtant le roi de la terre battue commet plus de fautes directes lors du premier jeu du deuxième set que lors de tout son match du premier tour. L'altitude, l'accumulation des matches et un court très généreux en faux rebonds ne permettent pas au numéro 1 mondial de lancer la surmultipliée. Sans vraiment bien jouer, par rapport aux critères nadalesques, il remporte le premier set grâce à un mauvais jeu de son adversaire. Puis c'est le trou noir. En un quart d'heure, il se retrouve mené 4-0. Fernando Verdasco se montre à la hauteur de son niveau australien avec de belles gifles de coup droit et des revers décroisés assassins. Rafael Nadal joue très court et multiplie les erreurs. Le fantôme de Rafael Nadal rôde... Mais le Majorquin ne s'évade qu'un temps et son vrai visage réapparaît sous les Vamos.Le Madrilène sait qu'un double break face au Majorquin ne signifie pas le gain du set. Le premier débreak arrive sur un plateau garni de deux doubles fautes (4-2). Puis la vitesse se transforme en précipitation et le 7e mondial se retrouve à sauver deux balles de match à 5-4 (15-40) sans avoir eu la moindre balle de jeu depuis vingt minutes. Un service gagnant et un ace retardent l'échéance. A 6-5, le couperet tombe et sur un jeu blanc, l'idole de toute l'Espagne peut aller saluer son public, debout pour l'ovationner. Fernando Verdasco a eu sa chance, mais Rafael Nadal n'en laisse jamais plus. Et encore c'est déjà beaucoup.

Aucun commentaire: