Nadal-Verdasco pour une première
29.01.09 - 12:56
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Rafael Nadal vise une première finale à l'Open d'Australie et Fernando Verdasco une première finale en Grand Chelem lors de leur rencontre en demi-finale vendredi.
Sur le papier, rien ne parle en faveur de Verdasco dans ce choc entre les deux gauchers espagnols. Il est 15e mondial et son copain N.1. En six rencontres, il a tout juste réussi à lui prendre un set. Et Nadal a l'habitude de franchir tous les ans un tour supplémentaire à Melbourne. Après un troisième tour en 2004, un huitième de finale en 2005, un forfait en 2006, un quart en 2007 et une demi-finale en 2008, le Majorquin devrait donc, si la formule mathématique fonctionne toujours, accéder à sa première finale sur dur dans un tournoi majeur.
Voilà pour la logique. Reste la vérité du jour et la forme du moment et sur ce plan-là, Verdasco a toutes ses chances. Nadal en sait quelque chose pour avoir été battu par la révélation 2008 Tsonga en demi-finale l'an dernier. Or le Tsonga 2009 c'est justement Verdasco. "Je ne l'ai encore jamais rencontré depuis qu'il évolue à ce niveau-là. Il a battu Murray, Tsonga, il est en pleine confiance, ce sera très compliqué", se méfie le N.1 mondial.
Verdasco, transformé depuis la victoire espagnole en Coupe Davis début décembre, n'est plus le même joueur qui avait pris un sévère 6-1, 6-0, 6-2 par Nadal en huitièmes de finale du dernier Roland-Garros. Pour son premier quart de finale majeur de sa carrière face à Tsonga, il n'a pas non plus souffert du syndrome du novice. Solide comme... Nadal, embêtant avec son service slicé de gaucher... comme Nadal, implacable en coup droit... comme Nadal, le Madrilène n'a jamais tremblé.
Sur le papier, rien ne parle en faveur de Verdasco dans ce choc entre les deux gauchers espagnols. Il est 15e mondial et son copain N.1. En six rencontres, il a tout juste réussi à lui prendre un set. Et Nadal a l'habitude de franchir tous les ans un tour supplémentaire à Melbourne. Après un troisième tour en 2004, un huitième de finale en 2005, un forfait en 2006, un quart en 2007 et une demi-finale en 2008, le Majorquin devrait donc, si la formule mathématique fonctionne toujours, accéder à sa première finale sur dur dans un tournoi majeur.
Voilà pour la logique. Reste la vérité du jour et la forme du moment et sur ce plan-là, Verdasco a toutes ses chances. Nadal en sait quelque chose pour avoir été battu par la révélation 2008 Tsonga en demi-finale l'an dernier. Or le Tsonga 2009 c'est justement Verdasco. "Je ne l'ai encore jamais rencontré depuis qu'il évolue à ce niveau-là. Il a battu Murray, Tsonga, il est en pleine confiance, ce sera très compliqué", se méfie le N.1 mondial.
Verdasco, transformé depuis la victoire espagnole en Coupe Davis début décembre, n'est plus le même joueur qui avait pris un sévère 6-1, 6-0, 6-2 par Nadal en huitièmes de finale du dernier Roland-Garros. Pour son premier quart de finale majeur de sa carrière face à Tsonga, il n'a pas non plus souffert du syndrome du novice. Solide comme... Nadal, embêtant avec son service slicé de gaucher... comme Nadal, implacable en coup droit... comme Nadal, le Madrilène n'a jamais tremblé.
Assuré d'entrer pour la première fois dans le Top 10 lundi, il pourrait grimper jusqu'au 6e rang s'il remporte le tournoi à Melbourne. "Je crois en moi, je me sens bien et je n'ai aucun problème physique nulle part. Si je joue contre +Rafa+ (Nadal, en demi-finale), je passerai le plus gros test qu'on puisse avoir dans un Grand Chelem. Mais j'ai tellement confiance en ce moment que j'ai l'impression de pouvoir battre n'importe qui."
Mais il est certain aussi que Nadal ne voudra manquer, pour rien au monde, ses retrouvailles avec son grand rival Roger Federer dans une nouvelle finale potentiellement légendaire. Ce serait leur septième dans un Grand Chelem, leur première ailleurs qu'à Wimbledon et Roland-Garros. Pour l'instant Nadal mène 4-2.
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