La finale d’Indian Wells opposera les deux meilleurs joueurs du moment : Rafael Nadal (ci-contre), l’incontestable no 1, et Andy Murray (ci-dessus), qui fait de plus en plus figure de no 2.
Aujourd’hui, l’Écossais a battu pour la quatrième fois d’affilée Roger Federer (6-3, 4-6, 6-1). Le Suisse a aussi perdu ses cinq derniers affrontements contre Nadal. Ce qui fait neuf défaites contre deux joueurs en moins d’un an. Dans ses grandes années, il fallait deux ans à tous les joueurs réunis pour infliger au Maître autant de défaites.
Je ne me lancerai pas dans une grande analyse de ce qui cloche. Je me bornerai à souligner que Federer ne joue plus bien les points importants. Aujourd’hui, par exemple, il a concédé six balles de bris et n’en a sauvé qu’une. Inversement, Murray en a concédé dix, mais en a sauvé huit. C’est suffisant pour faire basculer un match.
Dans l’autre demie, Phénomédal a montré que le Roddick nouveau, tout amélioré qu’il soit, ne pouvait le battre, même quand il était dans un mauvais jour (6-4, 7-6). Comme cela s’est produit contre Del Potro, Rafa n’a pas disputé un grand match, du moins selon les critères d’excellence nadaliens. Si l’Américain l’a chauffé à la deuxième manche, c’est surtout parce qu’il a connu deux affreux jeux de service. Au total, le Majorquin a fait 24 fautes directes. On est bien loin des 46 fautes de Federer, mais 24, c’est quand même beaucoup pour Nadal.
Aperçu des finales
Murray a gagné ses deux derniers duels contre Nadal après avoir perdu les cinq premiers. Il abordera sans doute la finale avec confiance. Gagnera-t-il demain? Je ne crois pas. Mais s’il le fait, il faudra oublier la rivalité Nadal-Federer et commencer à parler de la rivalité Nadal-Murray.
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