Murray n'est pas de taille pour Nadal Dimanche 22 mars 2009 AGENCE FRANCE-PRESSE

Rafael Nadal était trop fort pour Andy Murray en finale du tournoi d'Indian Wells. (Photo Getty) INDIAN WELLS - L'Espagnol Rafael Nadal, numéro un mondial, a remporté dimanche le tournoi d'Indian Wells en battant en finale le Britannique Andy Murray 6-1, 6-2.

Nadal n'a eu besoin que de 1h20 min pour remporter le 33e titre de sa carrière, le deuxième cette saison après l'Omnium d'Australie, et son deuxième dans le désert californien après 2007.

Avec ses succès à Melbourne et Indian Wells, l'Espagnol de 22 ans a remporté les deux tournois les plus importants disputés depuis le début de saison.

"Gagner ici et en Australie, c'est vraiment un début de saison de rêve pour moi, a souligné Nadal. J'adore ce tournoi, vivement l'année prochaine."

"Je dis bravo à 'Rafa', il a mérité sa victoire, a reconnu Murray. Il a joué incroyablement bien malgré les conditions difficiles. De mon côté, je fais un bon début de saison et j'espère bien que ça va continuer."

Dans des conditions de jeu rendues très délicates par le vent, Nadal a mieux contrôlé ses coups que l'Écossais, gêné et énervé sur le court, qui n'a pas eu une seule occasion de faire le bris.

Nadal a lui pris le service de Murray, tête de série numéro quatre, deux fois dans chaque manche pour finalement conclure sur un jeu blanc un de ses matches les plus faciles du tournoi.

Murray peut se réconforter avec le petit bond qu'il devrait faire lundi au classement ATP pour se rapprocher tout près du Serbe Novak Djokovic, actuel troisième mondial. Éliminé en quart de finale alors qu'il était tenant du titre et avait donc des points à défendre, Djokovic, va voir l'Écossais, seulement 8e de finaliste la saison passée dans le désert californien, revenir sur ses talons.

"Je ne suis pas si déçu que cela parce que je ne pensais pas faire un aussi bon tournoi, a déclaré Murray, arrivé affaibli en Californie après avoir attrapé un virus à Dubaï. Du coup, je vais être mieux préparé que ce que je pensais pour Miami..." Djokovic peut trembler. Nadal, lui, peut voir venir.