Le mercredi 28 mai 2008
Nadal entame sa course contre le mauvais temps
Rafael Nadal a accédé au deuxième tour à Roland-Garros en battant le Brésilien Thomaz Bellucci 7-5, 6-3, 6-1. |
François Bontoux
Agence France-Presse
Paris
Rafael Nadal et Novak Djokovic ont tous les deux gagné leur match mercredi à Roland-Garros, mais à cause de la pluie qui a perturbé les premières journées, l'Espagnol s'est qualifié pour le deuxième tour et le Serbe pour le troisième.
À cause de la pluie, qui l'a empêché de sortir des vestiaires lundi et ne lui a permis de jouer que deux jeux le lendemain, l'Espagnol souffre d'un décalage horaire sur ses deux principaux adversaires, Roger Federer et Novak Djokovic, qui pourrait ne pas être sans conséquences sur la suite du tournoi.Les finalistes des deux dernières éditions disputeront tous deux leur deuxième match mercredi, mais le Suisse aura l'avantage de s'être reposé pendant deux jours. Quant au Serbe, il a déjà son billet en poche pour le troisième tour après sa victoire expresse sur l'Espagnol Miguel Angel Lopez Jaen (ESP) 6-1, 6-1, 6-3.
Nadal estime qu'à côté des caprices du climat, les organisateurs ont leur part de responsabilité dans cette situation qui rappelle un peu celle dont il avait souffert à Wimbledon l'année dernière.
«Ce que j'ai vu lundi n'est pas logique», a-t-il dit après avoir battu son premier adversaire 7-5, 6-3, 6-1.
Djokovic en avance
Lors de la deuxième journée, Federer avait eu le temps de remporter sa partie avant l'averse, alors que Nadal, programmé plus tard, n'avait pas pu entrer sur le terrain. Un choix de programmation étonnant dans la mesure où le Majorquin devait initialement jouer son deuxième tour mercredi et le Suisse jeudi.
Le triple tenant du titre a attribué ses hésitations du début de rencontre face à Bellucci, un jeune joueur de 20 ans, à la gamberge imposée pendant deux jours par la météo désastreuse. «Je suis resté longtemps sans pouvoir rien faire. J'ai perdu un peu le bon rythme que j'avais avant le tournoi. Mais je ne pense pas que ça va affecter ma capacité à le récupérer par la suite.»
En réalité, Bellucci, qui disputait son premier match dans un tournoi du Grand Chelem a, comme beaucoup d'adversaires de Nadal, tout donné en début de match avant de s'effriter inexorablement lors des deux dernières manches en commettant de plus en plus de fautes directes (46 contre 23 au total).
Djokovic, lui, n'a pas à se plaindre des circonstances. Programmé dimanche, il n'avait pas eu à pâtir du mauvais temps pour passer le premier tour et son deuxième adversaire, 264e mondial, lui a offert à peine plus de résistance qu'un «sparring-partner» pendant la durée d'un bon entraînement (1h 20 min).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire