dimanche 10 juin 2012

La finale Djokovic-Nadal est reportée

La finale entre le Serbe Novak Djokovic et l'Espagnol Rafael Nadal a dû être reportée à lundi en raison de la pluie.

Nadal menait 6-4, 6-3, 2-6, 1-2 avant l'interruption, mais le no 1 mondial reprenait toutefois du galon peu à peu dans cet affrontement.

C'est seulement la deuxième fois de l'histoire du tournoi que la finale ne pourra pas se terminer le dimanche, après celle de 1973 entre le Roumain Ilie Nastase et Niki Pilic, Yougoslave de l'époque (Croate aujourd'hui), reportée au mardi.

Nadal pourrait battre le record de du Suédois Björn Borg avec une septième victoire à Paris, et Djokovic est en passe de réaliser un Grand Chelem à cheval sur deux ans.

Dimanche, Nadal a été le patron sur le court pendant plus de deux heures. Et lorsqu'il a mené 2-0 dans le troisième set, il n'y avait plus grand monde pour miser sur Djokovic, d'autant que le Majorquin n'a encore jamais perdu un match dans un tournoi du Grand Chelem lorsqu'il a mené deux sets à zéro.



Mais Djokovic y a cru et a alors jeté toutes ses forces dans la bataille, grâce à son immense orgueil de champion qui lui avait déjà permis de sauver quatre balles de match contre Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale et de remonter deux sets de retard à l'Italien Andreas Seppi en huitièmes.

Jouant plus long, tapant plus fort, il a ressuscité d'un coup pour remporter huit jeux de suite face à un Nadal hagard et de plus en plus énervé.

Nadal furieux

Lorsque la partie a été interrompue pour la deuxième fois, vers 18 h 50, Nadal a apostrophé le juge-arbitre Stefan Fransson pour lui faire part de son mécontentement, furieux que la partie ait été maintenue si longtemps.

Disputée sous une pluie continue à partir de la moitié du premier set, la finale s'est déroulée dans des conditions de jeu très lourdes, avec des balles gonflées d'humidité, ce qui n'a pas du tout plu à Nadal.

Avant la dernière interruption, le no 2 mondial a multiplié les gestes d'agacement. Même s'il a finalement remporté le dernier jeu de la journée sur son service, il accuse toujours un break de retard au quatrième set.

Au début de la rencontre, c'est Djokovic qui était de mauvaise humeur, au point de balancer sa raquette et de fracasser le panneau de son banc lors d'un changement de côté, geste qui lui a valu un avertissement.

Il a su se calmer à temps pour amorcer sa remontée alors que Nadal, battu par le Serbe lors des trois dernières finales du Grand Chelem, a paru de plus en plus déstabilisé par la volonté de son adversaire.

Si Roland-Garros n'est pas habitué à un tel final mouillé, un autre tournoi du Grand Chelem, celui des Internationaux des États-Unis, est devenu un habitué des finales reportées. À New York, les quatre dernières finales ont été disputées le lundi.

Le stade Roland-Garros, qui va être agrandi et modernisé dans les années qui viennent, devrait disposer d'un toit au-dessus du Central à partir de 2017.

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