vendredi 4 décembre 2009

Nadal donne les devants à l'Espagne


Rafael Nadal a lessivé Tomas Berdych en trois manches. (Photo Getty)

Vendredi 04 décembre 2009
AGENCE FRANCE-PRESSE

BARCELONE - Rafael Nadal a mis l'Espagne sur les bons rails en finale de coupe Davis en surclassant le Tchèque Tomas Berdych (7-5, 6-0, 6-2) vendredi à Barcelone.


Après ce succès écrasant du no 2 mondial, le camp tchèque se retrouve déjà dos au mur avant le deuxième match entre Radek Stepanek et David Ferrer. En 109 ans de coupe Davis, une seule équipe, l'Australie en... 1939, a réussi à combler un déficit de 0-2 dans une finale.

Invaincue à domicile depuis dix ans, l'Espagne est elle bien partie pour remporter une quatrième Coupe Davis et devenir la première équipe à conserver son titre depuis la Suède en 1998.

Surtout si Nadal continue à être aussi solide que face à Berdych. Après quatre défaites de rang, à Paris-Bercy et au Masters, le no 2 mondial a retrouvé des couleurs en même temps que la terre battue qui l'a fait roi.

Vendredi, il a disputé le 50e match de sa carrière au meilleur des cinq sets sur la surface. Pour sa... 49e victoire, son seul échec étant son élimination par Robin Soderling en huitièmes de finale de Roland-Garros cette année.



Visiblement encouragé par l'exemple de Soderling et les récents déboires de son adversaire, Berdych avait assuré que Nadal était "plus vulnérable que jamais" en cette fin de saison. Mais vendredi le maillon faible, c'était lui.

Incapable de traduire ses paroles conquérantes en actes, il a eu tort de sous-estimer la difficulté de sa tâche et la ténacité de Nadal qui, passé un début de match laborieux, a déplié ses ailes devant 16.000 spectateurs.

En danger à 4-5, 0-30 dans la manche initiale, le Majorquin, bandeau rouge et jaune sur la tête, s'est envolé, remportant treize (!) jeux d'affilée face à un Berdych sonné par la perte d'un premier set à sa portée.

Un peu courte au début, la balle de Nadal a tout à coup giclé comme aux plus belles heures pour étouffer Berdych, 20e mondial, sur sa ligne de fond. Réduit à tenter, et le plus souvent à rater, l'impossible, le Tchèque, auteur de 40 fautes directes, n'a plus jamais réussi à reprendre pied.

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