mardi 29 mai 2012

Rafael Nadal : "L'an dernier je n'étais pas assez positif"



Face à l’Italien Simone Bolelli, Rafael Nadal a remporté sa 46e victoire à Roland-Garros (pour une seule défaite). Le numéro 2 mondial a entamé sa quinzaine dans les meilleures conditions possibles. Il a en effet décroché sa qualification pour le deuxième tour en trois petits sets (6-2 6-2 6-1) et 1h58 de jeu. Il nous livre son sentiment après son éntrée réussie

Quelles ont été vos sensations sur le court pour ce premier tour ?
Je me suis bien senti. J'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai fait le boulot. Je suis très heureux. J'ai joué avec beaucoup moins de nervosité que par le passé lors des premiers tours. Ravi de l'avoir remporté. Je suis au deuxième tour. J'ai fait quelques petites erreurs. Je me suis relaxé à 6-2, 4-0. Je suis content, après avoir fait le break, ça a bien été. Pendant huit, neuf jeux, jusqu'à 4-0, j'ai bien joué, à 4-0, 30/0, je me suis un peu relâché et j'ai eu quelques petits problèmes ensuite. J'ai dû faire face à quelques balles de break. Mais ça s'est bien passé.

Il paraît que l'un de vos endroits préférés, ici, à Roland Garros, ce sont les vestiaires. Est-ce vrai ?
Je passe beaucoup de temps dans les vestiaires. C'est la réalité. Je me sens à l'aise. Je pense que les salons sont confortables pour les joueurs, il y a beaucoup de postes de télévision, on peut voir tous les matches. Dans certains vestiaires, vous avez le sentiment qu'on est un peu à l’étroit. A Roland Garros, on peut utiliser les vestiaires pour se projeter sur l'avenir et sur les matches suivants. En dehors des vestiaires ici, il est très difficile de trouver un endroit très calme.

Selon les statistiques, vous êtes avantagé lorsque vous rencontrez un adversaire qui joue le revers à une main, comme Federer. Qu’en pensez-vous  ?
Il faut avoir beaucoup de force pour pouvoir jouer un revers avec une seule main. Comme j’ai un coup droit très puissant, je frappe fort sur le revers à une seule main, comme c'était le cas de Bolelli. Il est très difficile de contrôler la balle lorsque je fais un coup droit. Je me rappelle qu'il y a des joueurs qui avaient une force impressionnante et pouvaient attaquer avec un revers à une seule main. Si je devais choisir, oui, en effet, je préfère jouer contre des adversaires qui ont un revers à une seule main, mais ceci n'est pas une garantie pour mon coup droit. Dans tous les cas, c'est la balle qui détermine le tout.

Le soleil rend les courts un peu plus secs : un autre avantage pour vous ?
Oui, je l'ai déjà dit, lorsqu'il fait chaud comme cela, c'est plus simple parce que les courts sont plus durs, la surface est plus dure, les balles sont beaucoup plus vives, les conditions sont beaucoup plus rapides et on glisse mieux. Lorsqu'il pleut, la terre garde l'humidité en profondeur, les conditions sont beaucoup plus lentes, on peut courir plus facilement. Mais j'adore le soleil, j'adore la chaleur.

Cette saison, vous avez déjà battu Djokovic. Vous avez donc débuté ce tournoi avec le maximum de confiance...
En effet. Mais c'est surtout la façon dont j'aborde mes matches. C’est différent par rapport à l'année dernière. De toute façon, je peux perdre, à chaque fois on ne sait pas ce qui va se passer. Il faut voir les choses au jour le jour, il faut travailler, il faut continuer.
Cette année les choses sont plus faciles pour moi, j'aborde les matches d'une façon différente, j’ai un peu plus de fraîcheur par rapport à l'année dernière. Mon attitude est un peu plus favorable. L'année dernière, j'avais une attitude qui était bonne parce que je voulais me battre mais peut-être que je n'étais pas assez positif, je n'avais pas la tête froide. Cette année, je suis extrêmement motivé, je me sens beaucoup mieux intérieurement.

Avec cette grande chaleur vous protégez-vous contre les rayons du soleil ?
Non, je devrais mettre de l'écran solaire, mais je n'arrive pas jouer avec de la crème. J'ai l'impression qu'après, c'est collant. Je n'aime pas avoir cette sensation collante, c'est horrible. Et comme je me touche tout le temps le nez, le visage, j'ai l'impression d'avoir les mains collantes, même pendant les entraînements, je ne mets pas de crème non plus. Je devrais.

Source: http://www.metrofrance.com/sport/rafael-nadal-l-an-dernier-je-n-etais-pas-assez-positif/mleC!7DXJSZd5ibQ/

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