L'Espagne et Rafael Nadal au firmament.

L'Espagne et Rafael Nadal au firmament
Actualité - Coupe Davis
Écrit par Machane Karim
Mardi, 25 Novembre 2008 16:39

On le sait tous, l'année 2008, même si elle n'est pas encore finie, aura été celle de l'Espagne. Et cela concerne encore plus le tennis où Rafael Nadal s'est octoroyé la 1ère place mondiale en réalisant des performances impressionnantes comme le doublé Roland Garros-Wimbledon et l'équipe nationale s'est adjugée la Coupe Davis face à l'Argentine. Retour sur une année en or.

L'Espagne du tennis peut flamber en cette fin 2008. En effet, que ce soit individuellement ou sur le plan collectif, la Roja s'est imposée comme la véritable reine de la petite balle jaune. On était pourtant habitué à la domination sans partage du suisse Roger Federer en ce qui concerne l'ATP Tour et à des victoires plus disputées en Coupe Davis de nations telles les Etats-Unis, la Russie ou encore la Croatie en 2005.

C'est Rafael Nadal qui a relancé la machine espagnole. Le "taureau de Manacor" qui trustait la seconde place mondiale avec brio depuis 3 ans, s'est adjugé le trône cette saison grâce à sa victoire à Wimbledon sur le Roi Federer pourtant invaincu pendant 5 longues années sur le gazon londonien. Outre ce point d'orgue venant confirmer que Rafael Nadal n'était pas seulement un joueur de terre battue (en dépit de ses finales à Wimbledon en 2006 et 2007), l'espagnol a été phénoménal en remportant pas moins de 8 titres dont un 4ème Roland Garros et la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin en simple. Amoindri en fin de saison, Nadal a dû déclarer forfait pour la Masters Cup et la finale de la Coupe Davis avec une Espagne qu'il avait pourtant amener lui-même jusqu'à cette marche et avec laquelle il est invaincu depuis 2004, date de son intronisation en équipe nationale.

Une équipe espagnole qui est la représentation même de l'union. Même privée de son incontournable leader, la "Furia Roja" a su trouver les vertus pour venir à bout d'une Argentine pourtant ultra-favorite sur ses terres. Individuellement en effet, les européens ne faisaient pas le poids après le forfait de Nadal conjugué à la présence de Nalbandian et Del Potro, tous deux pensionnaires du Top 10 mondial. Mais l'Espagne a su faire preuve de solidarité à Mar del Plata et a profité des vagues à l'âme de David Nalbandian pour devenir la meilleure nation de la planète. La blessure de Del Potro y est peut-être aussi pour quelque chose mais on le sait, ce sont des petits coups de chance qui font aussi les grandes équipes ...