Le tennisman espagnol Rafael Nadal, lors d'un entraînement à Montréal, le 7 août 2009/C.Muschi/REUTERS
TENNIS - Le Majorquin, de retour à Montréal, ne se dit pas prêt à gagner des tournois...
En deux mois, l’image du taurillon hardi et infatigable s’est subitement écornée. Une défaite surprise à Roland-Garros face à Söderling, deux tendinites aux genoux et une impasse sur la saison sur herbe ont suffi à changer Rafael Nadal. L’ex-numéro 1 mondial a compris qu’il n’était pas infaillible et que le doute pouvait effriter son mental de mutant. A la veille de son retour en tournoi, à Montréal, cela se traduit par un léger changement de ton dans ses discours d’avant match.«Je sais qu'il sera quasiment impossible de gagner», prévient d’entrée celui qui s’était imposé au Canada l’an dernier. «Mon seul objectif pour le moment est de m'entraîner dur et de bien jouer ici». Sevré de tournois depuis dix semaines, l’Espagnol verse pour la première fois dans le pessimisme. Le côté humain du personnage, peut-être. Il annonce même ne pas être compétitif à la fin du mois, pour l’US Open, le seul Grand Chelem qu’il n’a pas encore gagné.
«Pas pu profiter de l’été»
En changeant les couches de ses jumelles , Roger Federer doit rayonner. Le numéro 1 mondial n’a pas souvent connu son plus grand rival dans un tel désarroi. L’Espagnol a récemment reconnu, pour la première fois, qu’il avait forcé sur la mécanique ces dernières années. «Quand je suis revenu de Miami, j'ai commencé à avoir mal au genou droit. J'ai alors joué presque tous les jours sous infiltrations. Puis j’étais cuit pour les deux tournois les plus importants: Roland-Garros et Wimbledon».
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