Vous êtes fan du superbe joueur de tennis Rafael Nadal? Et bien vous êtes tomber sur le bon blog. Voici un blog consacré au joueur numéro sept mondial suivant son évolution lors de différents tournois. Photos, interview, blog...et bien plus. C'est le blog à lire!
dimanche 17 mai 2009
Nadal au bout de l'effort
Rafael Nadal a décroché samedi sa 33e victoire d'affilée sur terre battue à l'occasion de la demi-finale des Masters 1000 de Madrid face à Novak Djokovic. Au terme d'une rencontre particulièrement disputée, l'Espagnol, qui a dû sauver trois balles de match, s'est imposé face au Serbe en trois sets et plus de 4 heures de jeu (3-6, 7-6 (5), 7-6 (9)). Le Majorquin rencontrera en finale, dimanche, Roger Federer, facile vainqueur de Del Potro (6-3, 6-4).
Le soulagement se lisait sur le visage de Nadal à la fin de son match face à Djokovic (Reuters).
A voir Rafael Nadal s'écrouler sur le cours en fin de rencontre, on mesure combien l'Espagnol a dû s'employer pour conserver son invincibilité sur terre battue face à Novak Djokovic. Comme à Monte-Carlo, en avril dernier, le Serbe est parvenu à arracher un set au Majorquin et mieux encore à s'offrir trois balles de matches avant de s'incliner.
Dans une Caja Magica acquise à sa cause, Rafael Nadal connaît des débuts laborieux sur le court. Fautif à de nombreuses reprises, l'Espagnol s'expose aux retours impeccables d'un Novak Djokovic particulièrement appliqué en défense. Le Serbe profite de la lente mise en jambes de son adversaire pour appuyer ses relances. Crispé sur son engagement, le numéro un mondial commet une double-faute sur sa deuxième balle pour offrir son service au Serbe (0-2) qui confirme par la suite par un jeu blanc (1-4).
D'une tenue physique exemplaire, qualité nécessaire pour faire face à la puissance du lift de son adversaire, la tête de série numéro 3 du tournoi s'offre une première balle de set sans prendre l'avantage. Une nouvelle opportunité s'offre à Djokovic qui plie la première manche après 51 minutes (3-6). Profitant d'une pause pour se faire masser, Nadal parvient à équilibrer les débats et fait la course en tête dans le deuxième set sans toutefois disputer la moindre balle de break à son adversaire.
Une demi-finale qui tourne à l'épreuve physique
Toujours aussi attentif en défense, Nole garde le rythme grâce à de bons placements pour recoller à 4-4. L'occasion opportune de faire la différence lorsque Nadal expédie son coup dans le filet. Le Serbe use alors de son arme favorite, le revers croisé, pour mettre l'Espagnol en difficulté sur deux balles de break finalement effacées (5-4).Une première balle ajustée au moment propice et des coups plus précis permettent à Nadal de prendre petit à petit l'ascendant pour s'offrir une balle de set, sa première opportunité de break de la rencontre (6-5), écartée par un Djokovic solide. Le gain du deuxième set se joue alors au jeu décisif. Acculé au fond du cours, le Serbe laisse l'Espagnol prendre le large dans le tie-break (5-2) concédant même trois balles de sets (6-3). Nadal recolle à un set partout sur son service (7-6 (5)).
Djokovic rate le coche
Le Djoker aborde le troisième set animé d'un esprit conquérant et pense avoir fait le plus dur en prenant le service du taureau de Manacor (1-3) mais, chahuté d'un côté à l'autre du terrain, perd son engagement par la suite (2-3). Physiquement emprunté, le natif de Belgrade commence à souffrir de crampes et cherche à abréger les échanges sans se démobiliser.Dans un troisième set accroché, le jeu décisif se présente comme une évidence. Tous deux impeccables au service, les deux joueurs se livrent à un âpre combat. Nadal sauve une première balle de match d'un coup droit rageur (6-6), puis une deuxième d'un contre-pied parfait (7-7). Mais le Serbe fait lui aussi montre d'un mental à toutes épreuves en contrariant l'Espagnol sur une amortie osée suivie d'un passing (8-8) avant de s'incliner (11-9) au terme d'un peu plus de 4 heures de jeu.Déjà vainqueur à Monte-Carlo, Barcelone et Rome en 2009, Nadal affrontera en finale - sa première depuis sa victoire dans le tournoi en 2005, Roger Federer dimanche. Le Suisse a facilement disposé de l'Argentin Juan Martin Del Potro en deux sets et seulement une heure et 21 minutes de jeu (6-3 ; 6-4).
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