Le Jeudi 5 Juin 2008
Coup d’œil sur les demies masculines
Vue de la France, la plus importante demie opposera le no 1 mondial, Roger Federer, au fils de la France, Gaël Monfils. Mais vue d’ici, c’est la confrontation entre deux jeunes loups, Rafael Nadal et Novak Djokovic (notre photo), qui retient l’attention. Dans la ligne de mire : la finale de Roland-Garros et la place de no 2.
Malgré le talent du Djoker, il est difficile de croire qu’il battra Nadal dans son carré de sable. Non seulement le Majorquin a gagné les trois dernières levées de Roland-Garros, mais il a montré cette année une puissance à faire peur. Devant lui, ses deux compatriotes, Fernando Verdasco et Nicolas Almagro, ont tremblé. L’ambitieux Serbe, lui, n’a peur de personne, pas même de Nadal sur l’ocre. Ce sera suffisant peut-être pour gagner une manche, mais pas pour remporter le match.
Gaël dans les nuages
J’ai sans doute été un peu méchant avec le grand Gaël, un charmant jeune homme qui se remet d’un burn-out et qui, tout juste avant ce grand tournoi, essayait de retrouver la forme dans un modeste Challenger. Monfils revient de loin. La pression et les blessures ont failli mettre fin prématurément à sa carrière.
Mais le 55e joueur de l’ATP s’est accroché. Sous l’influence de son nouvel entraîneur, Thierry Champion, il est revenu au jeu avec un tout nouveau style. Fini l’attaquant brillant mais brouillon. Le Monfils nouveau a potassé les vieilles recettes du tennis pourcentage, popularisé, entre autres, par Michael Chang.
Et ça lui a réussi jusqu’ici, même si le spectacle, à mon avis, en souffre. Que voulez-vous? J’ai toujours détesté les «pelleteux» que ce soit comme joueur (ce qu’ils ont pu me faire suer) que comme spectateur. Devenu blogueur, je ne les blaire pas davantage.
Monfils a adopté à Roland-Garros un tennis hyperprudent, cherchant à pousser ses adversaires à la faute et ne passant à l’attaque qu’en de rares occasions. Peut-il ennuyer le Maître avec ce tennis somnifère? Oui sans doute. Federer a tendance à s’énerver quand la balle revient trop souvent. Et Gaël, qui couvre beaucoup de terrain, relance exceptionnellement bien. De là à gagner contre l’homme aux 12 titres en Grand Chelem, je n’y crois pas. Même si Monfils et la France tout entière se sont mis à rêver…
Coup d’œil sur les demies masculines
Vue de la France, la plus importante demie opposera le no 1 mondial, Roger Federer, au fils de la France, Gaël Monfils. Mais vue d’ici, c’est la confrontation entre deux jeunes loups, Rafael Nadal et Novak Djokovic (notre photo), qui retient l’attention. Dans la ligne de mire : la finale de Roland-Garros et la place de no 2.
Malgré le talent du Djoker, il est difficile de croire qu’il battra Nadal dans son carré de sable. Non seulement le Majorquin a gagné les trois dernières levées de Roland-Garros, mais il a montré cette année une puissance à faire peur. Devant lui, ses deux compatriotes, Fernando Verdasco et Nicolas Almagro, ont tremblé. L’ambitieux Serbe, lui, n’a peur de personne, pas même de Nadal sur l’ocre. Ce sera suffisant peut-être pour gagner une manche, mais pas pour remporter le match.
Gaël dans les nuages
J’ai sans doute été un peu méchant avec le grand Gaël, un charmant jeune homme qui se remet d’un burn-out et qui, tout juste avant ce grand tournoi, essayait de retrouver la forme dans un modeste Challenger. Monfils revient de loin. La pression et les blessures ont failli mettre fin prématurément à sa carrière.
Mais le 55e joueur de l’ATP s’est accroché. Sous l’influence de son nouvel entraîneur, Thierry Champion, il est revenu au jeu avec un tout nouveau style. Fini l’attaquant brillant mais brouillon. Le Monfils nouveau a potassé les vieilles recettes du tennis pourcentage, popularisé, entre autres, par Michael Chang.
Et ça lui a réussi jusqu’ici, même si le spectacle, à mon avis, en souffre. Que voulez-vous? J’ai toujours détesté les «pelleteux» que ce soit comme joueur (ce qu’ils ont pu me faire suer) que comme spectateur. Devenu blogueur, je ne les blaire pas davantage.
Monfils a adopté à Roland-Garros un tennis hyperprudent, cherchant à pousser ses adversaires à la faute et ne passant à l’attaque qu’en de rares occasions. Peut-il ennuyer le Maître avec ce tennis somnifère? Oui sans doute. Federer a tendance à s’énerver quand la balle revient trop souvent. Et Gaël, qui couvre beaucoup de terrain, relance exceptionnellement bien. De là à gagner contre l’homme aux 12 titres en Grand Chelem, je n’y crois pas. Même si Monfils et la France tout entière se sont mis à rêver…
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