Détendu même s'il s'est montré peu enthousiaste
face à la météo parisienne, Rafael Nadal est concentré sur le 1er tour
et compte retrouver toutes ses sensations. Mais la confiance est là.
«Rafael Nadal, vous avez
vécu beaucoup de choses depuis votre victoire à Paris l'an dernier :
avez-vous l'impression que la situation est différente cette année ?
Je n'ai pas joué pendant huit mois mais j'ai la chance de revenir, alors c'est plutôt un sentiment positif, non ? Je suis bien revenu, j'ai bien joué et gagné des tournois donc je suis vraiment ravi d'être de retour ici. La seule chose négative est qu'il fait froid. L'ambition chaque année est la même : aller le plus loin possible. Je n'avais pas imaginé arriver à Paris en étant tête de série n°3, ni en ayant gagné six titres en huit finales. C'est déjà fantastique de gagner six titres dans une saison. Les tournois du Grand Chelem sont importants - et Roland-Garros voudra dire énormément pour moi jusqu'à la fin de ma carrière -, mais ils ne sont pas les seuls. J'apprécie aussi beaucoup les autres tournois et je les aborde de la même façon. Ce qui est important pour moi, c'est d'abord d'être en bonne santé et compétitif. Si on me donne le choix entre gagner un Majeur et c'est tout cette saison ou bien six tournois, je choisis les six tournois. Gagner un tournoi du Grand Chelem, ça rend heureux une ou deux semaines seulement.
Je n'ai pas joué pendant huit mois mais j'ai la chance de revenir, alors c'est plutôt un sentiment positif, non ? Je suis bien revenu, j'ai bien joué et gagné des tournois donc je suis vraiment ravi d'être de retour ici. La seule chose négative est qu'il fait froid. L'ambition chaque année est la même : aller le plus loin possible. Je n'avais pas imaginé arriver à Paris en étant tête de série n°3, ni en ayant gagné six titres en huit finales. C'est déjà fantastique de gagner six titres dans une saison. Les tournois du Grand Chelem sont importants - et Roland-Garros voudra dire énormément pour moi jusqu'à la fin de ma carrière -, mais ils ne sont pas les seuls. J'apprécie aussi beaucoup les autres tournois et je les aborde de la même façon. Ce qui est important pour moi, c'est d'abord d'être en bonne santé et compétitif. Si on me donne le choix entre gagner un Majeur et c'est tout cette saison ou bien six tournois, je choisis les six tournois. Gagner un tournoi du Grand Chelem, ça rend heureux une ou deux semaines seulement.
«Novak et moi savons bien qu'on a un dur chemin devant nous avant d'éventuellement nous retrouver»
Novak Djokovic est dans votre partie de tableau...
Mais je ne le rencontre pas au premier tour non ? (rires). C'est comme ça... Quand on n'est pas n°1 et 2, ce sont des choses qui peuvent arriver. J'espère qu'on s'y retrouvera, je vais faire de mon mieux déjà pour y arriver. Mais un tournoi commence au premier tour et Novak et moi savons bien qu'on a un dur chemin devant nous avant d'éventuellement nous retrouver.
Vous essayez toujours d'améliorer votre jeu : sur quoi travaillez-vous donc le plus actuellement ?
(Il sourit) Je n'ai pas joué pendant huit mois alors devant ma télévision ou à la gym, je n'allais pas travailler sur beaucoup de choses. Je n'ai pas eu le temps de m'entraîner : depuis mon retour, je joue en compétition et c'est vrai qu'en tournoi on essaie toujours de rectifier quelques trucs. C'est vrai aussi qu'à Madrid et Rome, j'ai essayé d'être plus agressif, de jouer plus dans le court et de dicter les échanges. On peut commencer à faire ça quand on se sent bien seulement. Je sais que c'est comme ça que je dois jouer et je vais tout faire pour.
Mais je ne le rencontre pas au premier tour non ? (rires). C'est comme ça... Quand on n'est pas n°1 et 2, ce sont des choses qui peuvent arriver. J'espère qu'on s'y retrouvera, je vais faire de mon mieux déjà pour y arriver. Mais un tournoi commence au premier tour et Novak et moi savons bien qu'on a un dur chemin devant nous avant d'éventuellement nous retrouver.
Vous essayez toujours d'améliorer votre jeu : sur quoi travaillez-vous donc le plus actuellement ?
(Il sourit) Je n'ai pas joué pendant huit mois alors devant ma télévision ou à la gym, je n'allais pas travailler sur beaucoup de choses. Je n'ai pas eu le temps de m'entraîner : depuis mon retour, je joue en compétition et c'est vrai qu'en tournoi on essaie toujours de rectifier quelques trucs. C'est vrai aussi qu'à Madrid et Rome, j'ai essayé d'être plus agressif, de jouer plus dans le court et de dicter les échanges. On peut commencer à faire ça quand on se sent bien seulement. Je sais que c'est comme ça que je dois jouer et je vais tout faire pour.
«J'utilise au maximum mes possibilités du moment»
Et physiquement, comment vous sentez-vous avec l'enchaînement des matches ?
Je suis parfois à 100%, parfois pas, mais j'utilise au maximum mes possibilités du moment. Le sport, c'est une manière de se surpasser chaque jour, alors c'est ce que je vais faire. J'essaie de retrouver des sensations positives, mais je jouerai avec ce que j'ai. On ne sait jamais à l'avance comment on se sentira le lendemain. Et puis avec la pluie et le froid...
Toni votre entraîneur dit que vous êtes aussi fort qu'en 2008 ou 2010, êtes-vous d'accord ?
L'entraîneur en sait beaucoup plus que moi donc je ne peux pas le contredire (sourire). Je pense que mon premier set contre Berdych à Rome a été d'un très haut niveau. Face à Federer en finale, j'ai bien fait tout ce que j'avais à faire. Mais je sens aussi que j'ai encore besoin de confirmation dans certains aspects de mon jeu.»
Je suis parfois à 100%, parfois pas, mais j'utilise au maximum mes possibilités du moment. Le sport, c'est une manière de se surpasser chaque jour, alors c'est ce que je vais faire. J'essaie de retrouver des sensations positives, mais je jouerai avec ce que j'ai. On ne sait jamais à l'avance comment on se sentira le lendemain. Et puis avec la pluie et le froid...
Toni votre entraîneur dit que vous êtes aussi fort qu'en 2008 ou 2010, êtes-vous d'accord ?
L'entraîneur en sait beaucoup plus que moi donc je ne peux pas le contredire (sourire). Je pense que mon premier set contre Berdych à Rome a été d'un très haut niveau. Face à Federer en finale, j'ai bien fait tout ce que j'avais à faire. Mais je sens aussi que j'ai encore besoin de confirmation dans certains aspects de mon jeu.»
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