Comme d’habitude…

Rafael Nadal a encore une fois dominé sa victime préférée sur terre battue, David Ferrer (6-4, 4-6, 6-2), ce vendredi à Rome à l’issue d’un très gros combat. Et le Majorquin ne se plaindra pas de retrouver Tomas Berdych plutôt que Novak Djokovic en demi-finales. 

David Ferrer a, comme la semaine dernière à Madrid, titillé Rafael Nadal sur la terre battue de Rome. Mais comme d’habitude le Majorquin a eu le dernier mot, à l’issue d’un nouveau très gros bras de fer long de 2h46 (6-4, 4-6, 6-2). C’était le 16e affrontement entre les deux hommes sur leur surface de prédilection, et si Ferrer avait gagné le premier à Stuttgart en 2004, Nadal a maintenant gagné les seize derniers… De quoi écœurer le Valencian qui a offert une nouvelle magnifique résistance à son cadet sans en être récompensé.
Ferrer, dont le blocage psychologique contre "Rafa" n’est plus  démontrer – il en a fait une nouvelle démonstration la semaine dernière en Espagne quand il aurait pu voire dû s’imposer en deux sets -, pourra regretter cette fois encore d’avoir laissé passer trop d’occasions. Au total ce ne sont pas moins de 16 balles de break que le 4e joueur mondial a obtenues, pour seulement trois de converties (19%). Un manque d’efficacité sur les points clés qui l’ont condamné face à un Nadal plus efficace dans ce secteur de jeu (5 sur 10).
Après le gain de la première manche (6-4), en plus d’une heure de jeu, Nadal a connu un petit coup de pompe, il faut dire que Ferrer ne ratait plus grand-chose à ce moment-là. Mais malgré un double break en poche (4-0), ce dernier a lutté pour enlever ce set qu’il a pourtant dominé du premier au dernier point (4-6). Dans le troisième, Ferrer a laissé passer sa chance quand il a eu deux occasions pour mener 2-0. La suite fut tout à l’avantage de Nadal, capable de reprendre le dessus lors des grands rallyes de fond de court et d’enfoncer définitivement le clou dès que l’occasion s’est présentée (6-2). Le gaucher de Manacor, déjà bien bousculé par Gulbis la veille, peut se réjouir de ne pas croiser le fer avec Novak Djokovic demain en demi-finales. Mais Tomas Berdych, auteur de la perf du jour, entend bien, lui aussi, bousculer le meilleur joueur de terre battue.

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