Rafael Nadal était conscient de ne pas être passé loin de la sortie de route face à Daniel Brands. Mais le tenant du titre était surtout ravi de sa combativité face à un adversaire très inspiré.
«Rafael Nadal, vous avez souffert pour sortir vainqueur de ce premier tour...
Oui, c'était très difficile aujourd'hui. Je n'ai pas eu l'impression de pouvoir vraiment jouer car il tapait sur toutes les balles aussi fort qu'il pouvait. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir une seule fois le temps de pouvoir construire un point. Ce n'est pas vraiment sa tactique qui a été le problème mais la manière dont il l'a très bien exécutée. Franchement il a joué de manière incroyable et je ne comprends pas qu'il soit autour de la 60e place mondiale avec un tel jeu. Je pense que j'ai bien commencé le match mais j'ai raté des chances à 4-3 et je suis devenu un peu nerveux. Et il était très inspiré et servait tellement bien... Il m'a vraiment fait souffrir et je veux le féliciter. Je suis vraiment heureux de m'en être sorti ! Dans ces cas-là, il faut juste l'humilité d'accepter que son adversaire joue mieux que soi et attendre sa chance.
Quand vous avez été mené 3-0 dans le jeu décisif, quel était votre état d'esprit ?
On n'a pas 20 minutes pour penser à ce que l'on va faire, on a juste quelques secondes jusqu'au prochain point... Je me suis battu, j'ai essayé de trouver des solutions. Je pense que j'ai gardé mes nerfs sous contrôle, que je me suis bien concentré sur le point qui suivait à chaque fois. De toute manière, il fallait absolument gagner ce jeu décisif. Alors j'étais un peu frustré forcément parce que je voyais mes chances passer, que le match était difficile et que je savais qu'à deux sets à rien contre lui j'allais avoir un très gros problème. Je me serais battu évidemment mais la pression aurait été plus grande. En plus il était vraiment décidé à fracasser toutes les balles qui passaient, c'était dur. J'ai sorti deux grands coups pour finir et ça a fait tourner le match. Gagner ce jeu décisif a été une bouffée d'air frais.
Oui, c'était très difficile aujourd'hui. Je n'ai pas eu l'impression de pouvoir vraiment jouer car il tapait sur toutes les balles aussi fort qu'il pouvait. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir une seule fois le temps de pouvoir construire un point. Ce n'est pas vraiment sa tactique qui a été le problème mais la manière dont il l'a très bien exécutée. Franchement il a joué de manière incroyable et je ne comprends pas qu'il soit autour de la 60e place mondiale avec un tel jeu. Je pense que j'ai bien commencé le match mais j'ai raté des chances à 4-3 et je suis devenu un peu nerveux. Et il était très inspiré et servait tellement bien... Il m'a vraiment fait souffrir et je veux le féliciter. Je suis vraiment heureux de m'en être sorti ! Dans ces cas-là, il faut juste l'humilité d'accepter que son adversaire joue mieux que soi et attendre sa chance.
Quand vous avez été mené 3-0 dans le jeu décisif, quel était votre état d'esprit ?
On n'a pas 20 minutes pour penser à ce que l'on va faire, on a juste quelques secondes jusqu'au prochain point... Je me suis battu, j'ai essayé de trouver des solutions. Je pense que j'ai gardé mes nerfs sous contrôle, que je me suis bien concentré sur le point qui suivait à chaque fois. De toute manière, il fallait absolument gagner ce jeu décisif. Alors j'étais un peu frustré forcément parce que je voyais mes chances passer, que le match était difficile et que je savais qu'à deux sets à rien contre lui j'allais avoir un très gros problème. Je me serais battu évidemment mais la pression aurait été plus grande. En plus il était vraiment décidé à fracasser toutes les balles qui passaient, c'était dur. J'ai sorti deux grands coups pour finir et ça a fait tourner le match. Gagner ce jeu décisif a été une bouffée d'air frais.
Ce match de Brands vous a-t-il rappelé celui contre
Lukas Rosol à Wimbledon l'an dernier ou celui contre Ernests Gulbis à
Rome récemment ?
La situation était différente pour moi et puis Rosol avait joué de manière fantastique dans le cinquième set. Jamais je n'allais gagner alors qu'il jouait comme ça, mais dans le même temps jamais je n'aurais dû me retrouver au cinquième set. Je n'étais pas prêt à jouer Wimbledon l'an dernier et je n'ai pas fait un de mes meilleurs matches ce jour-là. Alors quand on se retrouve dans ces conditions à jouer tout sur un set et que Rosol joue comme ça, c'était terminé. Franchement tout ce que ce match contre Brands m'a inspiré c'est être face à Brands justement, que je ne connaissais pas. Il fallait se battre, il fallait souffrir et c'est ce que j'ai fait. C'est pour ça que j'ai gagné.»
La situation était différente pour moi et puis Rosol avait joué de manière fantastique dans le cinquième set. Jamais je n'allais gagner alors qu'il jouait comme ça, mais dans le même temps jamais je n'aurais dû me retrouver au cinquième set. Je n'étais pas prêt à jouer Wimbledon l'an dernier et je n'ai pas fait un de mes meilleurs matches ce jour-là. Alors quand on se retrouve dans ces conditions à jouer tout sur un set et que Rosol joue comme ça, c'était terminé. Franchement tout ce que ce match contre Brands m'a inspiré c'est être face à Brands justement, que je ne connaissais pas. Il fallait se battre, il fallait souffrir et c'est ce que j'ai fait. C'est pour ça que j'ai gagné.»
Daniel BRANDS : «J'ai joué le meilleur match de ma
carrière aujourd'hui. J'ai vraiment eu une bonne chance de mener deux
sets à rien mais ce jeu décisif a sans doute fait tourner le match.
Après c'était vraiment dur car il m'a breaké rapidement en début des
deux autres sets. C'est décevant mais cela me donne aussi confiance pour
la suite de la saison, ça me prouve que je peux rivaliser avec les
meilleurs joueurs du monde.»
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