Vainqueur aujourd'hui de Tsonga en trois sets, l'Espagnol Rafael Nadal a décrit la victoire 4-1 en demi-finale de la Coupe Davis contre la France, à Cordoue, comme "quelque chose d'inoubliable" et rappelé le "défi permanent" que représentent 6 finales de Coupe Davis en 11 ans depuis 2000.
Rafael Nadal, comment avez-vous vécu votre match contre Tsonga aujourd'hui ?
"J'ai bien joué aujourd'hui (contre Tsonga). J'ai effectué de bons retours et commis très peu d'erreurs. Tsonga avait du mal quand je jouais mon coup droit sur son revers. Aujourd'hui, je me suis senti bien physiquement. Vendredi (contre Gasquet), j'étais un peu plus juste, mais comme le match n'a pas beaucoup duré, j'ai pu recharger les batteries aujourd'hui. Je suis vraiment heureux d'avoir été là parce que sortir sur le court dans cette arène est quelque chose d'inoubliable."
L'Espagne est en finale de la Coupe Davis pour la 6e fois depuis 2000. C'est une performance exceptionnelle...
"Pour réussir une telle série, comme l'Espagne vient de le faire, il faut qu'il y ait une conjonction de facteurs. Il faut non seulement compter des joueurs d'un excellent niveau, mais que ceux-ci soient en condition de jouer et qu'il y ait aussi du liant, une bonne ambiance au sein de l'équipe. Toutes ces conditions se trouvent réunies depuis quelques années. Mais il ne faut pas se leurrer: c'est un défi permanent pour rester chaque année à ce niveau."
Par rapport au problème de proximité de la Coupe Davis avec l'US Open que vous avez dénoncé, laFfédération internationale (ITF) que vous avez critiquée vous répond que vous vous trompez d'interlocuteur, que ce problème
concerne en première ligne l'ATP...
" L'ATP a fait beaucoup de choses pour les joueurs. Elle les a notamment aidés à augmenter leurs bénéfices, et pas seulement d'un point de vue économique. Alors que la fédération internationale (ITF), elle, est dans une situation commode et ne veut rien changer. Elle s'occupe certes bien des catégories de jeunes en leur reversant de l'argent, mais en revanche, elle ne fait aucun effort par rapport au calendrier. Le problème de l'ATP, c'est que sa bonne volonté ne suffit pas. Comme elle représente non seulement les joueurs mais aussi les tournois, il y a une grosse inertie pour changer les choses."
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