Porté par un mental exceptionnel,
Rafael Nadal a remporté, lundi dans le vent, le 13e titre du Grand
Chelem de sa carrière. Sacré pour la deuxième fois à New York, après le
triomphe de 2010, il confirme avec ce deuxième Majeur de l'année qu'il
est bien le meilleur joueur du monde actuellement. En quatre sets (6-2, 3-6, 6-4, 6-1),
il a poussé Djokovic dans ses limites mentales du moment et a eu le
dernier mot. Ce n'était pas leur meilleur match, mais il a quand même
valu le coup d'oeil grâche à quelques séquences de haute-voltige.
Pour leur 37e affrontement, la logique a été respectée : la confiance et les certitudes de ''Rafa'' ont pris le dessus sur les montagnes russes effectuées par les nerfs du Djoker (46 coups gagnants, 53 fautes), coulé par les doutes. Après un début de match écrasé par Nadal, ''Nole'' avait repris la main en ajustant sa tactique : il prenait la balle plus tôt, enfermait Nadal sur son revers avant de le crucifier en coup droit décroisé. Après un échange de 54 coups, il l'a fait une première fois plier (4-2) avant d'arracher le set sur un deuxième break (5-3, 6-3). Mais il a raté sa chance : la balle de 3-0 double break, la deuxième des trois balles de break à 4-4 gâchée par un coup droit dans le filet, l'avance de 30-0 à 4-5 évaporée par les bourdes (4-6). A genoux, les poings serrés, Nadal (27 coups gagnants, 20 fautes) savait qu'il avait fait le plus dur. La panique qui s'est souvent emparée du Djoker cette saison a eu raison de son 7e Majeur.
Pour leur 37e affrontement, la logique a été respectée : la confiance et les certitudes de ''Rafa'' ont pris le dessus sur les montagnes russes effectuées par les nerfs du Djoker (46 coups gagnants, 53 fautes), coulé par les doutes. Après un début de match écrasé par Nadal, ''Nole'' avait repris la main en ajustant sa tactique : il prenait la balle plus tôt, enfermait Nadal sur son revers avant de le crucifier en coup droit décroisé. Après un échange de 54 coups, il l'a fait une première fois plier (4-2) avant d'arracher le set sur un deuxième break (5-3, 6-3). Mais il a raté sa chance : la balle de 3-0 double break, la deuxième des trois balles de break à 4-4 gâchée par un coup droit dans le filet, l'avance de 30-0 à 4-5 évaporée par les bourdes (4-6). A genoux, les poings serrés, Nadal (27 coups gagnants, 20 fautes) savait qu'il avait fait le plus dur. La panique qui s'est souvent emparée du Djoker cette saison a eu raison de son 7e Majeur.
Nadal, encore plus fort qu'avant
En
face, c'est un monstre du jeu qui a achevé le conte de fée de sa saison
du retour. Se déplaçant comme à sa belle époque, le coup droit
dévastateur, il a également démontré d'énormes progrès sur dur : ce
revers a pris du volume et a fait très mal lâché à fond en court-croisé
ou alors utilisé en slice pour casser le rythme du Serbe. La géométrie
du court imprimée dans la tête, il a contré l'agression adverse et a
ramené toujours une balle de plus. Collé à sa ligne autant sinon plus
que ''Nole'', il a su prendre les bons risques pour s'imposer.
Cette victoire a peut-être également décidé du nom du n°1 mondial de la fin de saison, en toute logique. Nadal a repris la main dans sa seule véritable rivalité du moment et va pousser le Djoker à poursuivre sa remise en question. Il est sur la bonne voie avec ce jeu vers l'avant, mais va devoir empêcher sa tête de le plomber. Nadal, lui, a monté son niveau de jeu d'un nouveau cran. A la meute de venir le chercher. Celui qui reste mathématiquement n°2 mondial a au passage empoché son million de dollars de bonus en tant que vainqueur des US Open Series (3,6M au total). Invaincu sur dur, vainqueur de 5 Masters 1000 et donc de 2 Majeurs : ''Rafa'' a réalisé un come-back à la hauteur de sa légende. Allongé, en larmes, sur le court : il pouvait enfin se laisser aller.
Cette victoire a peut-être également décidé du nom du n°1 mondial de la fin de saison, en toute logique. Nadal a repris la main dans sa seule véritable rivalité du moment et va pousser le Djoker à poursuivre sa remise en question. Il est sur la bonne voie avec ce jeu vers l'avant, mais va devoir empêcher sa tête de le plomber. Nadal, lui, a monté son niveau de jeu d'un nouveau cran. A la meute de venir le chercher. Celui qui reste mathématiquement n°2 mondial a au passage empoché son million de dollars de bonus en tant que vainqueur des US Open Series (3,6M au total). Invaincu sur dur, vainqueur de 5 Masters 1000 et donc de 2 Majeurs : ''Rafa'' a réalisé un come-back à la hauteur de sa légende. Allongé, en larmes, sur le court : il pouvait enfin se laisser aller.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire