lundi 3 juin 2013

Nadal file en quarts






Rafael Nadal a fêté son 27e anniversaire avec une victoire nette en huitièmes de finale, lundi. L'Espagnol n'a jamais vraiment été inquiété par Kei Nishikori (6-4, 6-1, 6-3), et disputera les quarts de finale face à Stanislas Wawrinka.


Le moment où Rafael Nadal a paru le plus mal à l’aise sur le court Chatrier lundi a été au moment de poser à côté du gâteau d’anniversaire géant que les organisateurs du tournoi avait amené et allumé en son honneur. La foule a également semblé plus animée au moment de lui chanter "Joyeux anniversaire" qu’en le regardant étriller Kei Nishikori (6-4, 6-1, 6-3), 15e joueur mondial. «C’est un joueur à fort potentiel, il peut atteindre le Top 10 dans un avenir proche sans aucun doute, estime l'Espagnol. Mais aujourd’hui j’ai vraiment bien bouger et enfin eu les bonnes sensations en coup droit. Il fallait que je m’améliore et je l’ai fait. Je n’ai pas perdu une seule fois mon service, ce qui est également très satisfaisant.»
«J'étais plus en confiance, je réussissais ce que je voulais sur le court alors qu'avant je ne savais même pas si la balle allait rester dedans. » Le Japonais, certes tombeur de Roger Federer à Madrid, confie lui-même qu’il n’est pas encore un vrai joueur de terre battue. Alors quand il tombe contre le boss de l’ocre, l’addition est forcément salée. Ce très bon contreur n’a pas la lourdeur de balle suffisante pour exister face au lift du septuple vainqueur de l’épreuve, alors il n’a quasiment fait que subir. Nadal, qui se disait tendu lors des matches précédents et qui était dépité de son coup droit et de son jeu de jambes, n’a pas eu l’occasion de douter. «J’ai bien mieux joué aujourd’hui que lors des trois autres matches, a-t-il déclaré.

Il devra poursuivre sur cette voie lors du match à venir face à Stanislas Wawrinka. «J'ai vu une partie de son match face à Richard Gasquet et le niveau de jeu était incroyable donc je sais que je vais devoir livrer un gros combat face à un joueur fantastique». Le coup droit bien plus libre, les jambes au rendez-vous, l’Espagnol s’est sans aucun doute en partie rassuré. Et il commençait à en avoir bien besoin.
 

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