Face à son compatriote David Ferrer, Rafael Nadal s'est adjugé dimanche son huitième titre à Roland-Garros. L'Espagnol s'est imposé en trois sets (6-3, 6-2, 6-3) et devient le premier joueur à remporter huit fois le même tournoi du Grand Chelem.
Rien n'a pu l'arrêter. Dans une
ambiance parfois loin de la fête que doit être une finale de Grand
Chelem, Rafael Nadal est tout de même parvenu à épaissir encore un peu
plus sa légende. L’Espagnol, vainqueur de son compatriote David Ferrer (6-3, 6-2, 6-3),
est devenu le premier joueur de l’histoire à remporter le même tournoi
du Grand Chelem huit fois. Dimanche, comme prévu, il n’a rien eu à
craindre de ‘’Ferru’’.
Sept mois d’arrêt ou pas, terrain lourd ou pas, pluie ou pas, valeureux rival ou pas, ‘’Rafa’’ avait bien trop de marge et de puissance pour être battu sur ce court Chatrier. Ce 59e match gagné - pour une seule défaite - lui offre comme bonus le record jusque-là détenu par Guilermo Vilas (58). Nadal a bien tangué à quelques reprises, perdant ici ou là un break d’avance ou devant écarter par exemple une balle de 4-3 pour Ferrer dans le troisième set. Mais la ténacité de celui qui disputait sa première finale en Grand Chelem n'a pas suffi. Pas quand le coup droit de l’homme aux désormais 12 Majeurs claque avec une telle autorité que ce soit par des missiles décroisés ou des coups de patte court-croisés. Et encore moins quand il a le revers des grands jours. Ferrer a comme souvent coincé face à un cador : il a trop raté dans les moments importants (la double-faute sur la balle de break à 3-4) en plus de ne pas avoir la solution face à la plus coriace équation de l’histoire du jeu sur ocre.
Sept mois d’arrêt ou pas, terrain lourd ou pas, pluie ou pas, valeureux rival ou pas, ‘’Rafa’’ avait bien trop de marge et de puissance pour être battu sur ce court Chatrier. Ce 59e match gagné - pour une seule défaite - lui offre comme bonus le record jusque-là détenu par Guilermo Vilas (58). Nadal a bien tangué à quelques reprises, perdant ici ou là un break d’avance ou devant écarter par exemple une balle de 4-3 pour Ferrer dans le troisième set. Mais la ténacité de celui qui disputait sa première finale en Grand Chelem n'a pas suffi. Pas quand le coup droit de l’homme aux désormais 12 Majeurs claque avec une telle autorité que ce soit par des missiles décroisés ou des coups de patte court-croisés. Et encore moins quand il a le revers des grands jours. Ferrer a comme souvent coincé face à un cador : il a trop raté dans les moments importants (la double-faute sur la balle de break à 3-4) en plus de ne pas avoir la solution face à la plus coriace équation de l’histoire du jeu sur ocre.
Il n'y a pas eu de choc
On
l’avait senti dès l’entrée des joueurs sur le court : il n’y avait pas
de tension, pas d’électricité dans l’air, pas d’excitation incontrôlable
dans le public. La finale avait eu lieu en demies lors de cette
bataille au sommet face à Novak Djokovic. Là, oui, les tribunes avaient
vibré dès les premiers échanges. Nadal ne l’avouera jamais mais il
devait savoir une fois le Djoker écarté que plus personne ne pouvait
l’arrêter. Encore moins un joueur dominé 20 fois en 24 affrontements.
S'il y a eu des échanges de haute voltige pour stimuler le public de
temps en temps, il restait compliqué entre le froid, la pluie et
l'implacable domination de l'homme de Manacor, de parler de choc. Les deux interruptions du match dans le deuxième set par des manifestants, dont un est entré sur le court avec un fumigène, n'ont rien arrangé.
A-t-on eu une grande finale ? Non. Mais l’histoire retiendra qu’en 2013 le maître s’appelait toujours Nadal. Couché sur le dos après un dernier coup droit décroisé gagnant, la tête dans les mains puis laissant échapper quelques larmes, le prodige de Manacor pouvait savourer : son succès, son retour, la récompense de ses souffrances. Ferrer sera lundi le n°4 mondial alors que ‘’Rafa’’ va reculer d’un rang (5), mais Nadal est en tête à la Race, avec déjà 7 titres dans la poche, et s'est mis sur orbite pour un retour sur le trône maintenant que son esprit est soulagé : il a gardé son bien. Et n'a plus rien à défendre jusqu'à la fin de la saison.
A-t-on eu une grande finale ? Non. Mais l’histoire retiendra qu’en 2013 le maître s’appelait toujours Nadal. Couché sur le dos après un dernier coup droit décroisé gagnant, la tête dans les mains puis laissant échapper quelques larmes, le prodige de Manacor pouvait savourer : son succès, son retour, la récompense de ses souffrances. Ferrer sera lundi le n°4 mondial alors que ‘’Rafa’’ va reculer d’un rang (5), mais Nadal est en tête à la Race, avec déjà 7 titres dans la poche, et s'est mis sur orbite pour un retour sur le trône maintenant que son esprit est soulagé : il a gardé son bien. Et n'a plus rien à défendre jusqu'à la fin de la saison.
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