vendredi 15 janvier 2010

Un tableau plus facile pour Rafael Nadal que pour Roger Federer

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Champion en titre de l’Open d’Australie, Rafael Nadal (2e, ci-dessus) n’a pas été très malmené par le tirage d’aujourd’hui. Il devrait passer sans encombre les deux premiers tours avant d’affronter John Isner et son puissant service. Puis Radek Stepanek (13e) et ses brillantes volées. En quarts, le Majorquin devrait retrouver Andy Murray (5e), qui se sera débarrassé au préalable de Jurgen Melzer (28e) et de Gaël Monfils (12e).

Cette rencontre s’annonce très ouverte. Au terme du championnat de fin de saison, je n’aurais pas donné cher des chances de Rafa. Mais il a terminé 2009 en beauté en aidant l’équipe espagnole à gagner la Coupe Davis et il a commencé 2010 de belle façon en triomphant à Abou Dhabi. Et contre Davydenko à Doha, il est venu à un point de battre la sensation de l’heure.

Murray, de son côté, n’a jamais brillé à Melbourne, où il devrait pourtant tirer pleinement profit de son arsenal. Mais il faut dire à sa décharge qu’il est tombé sur des joueurs en flammes : Verdasco en 2009, Tsonga en 2008 et Nadal en 2007. Et chaque fois, il a lutté vaillamment.

Un jeu de serpents et échelles

Finaliste en 2009, Roger Federer (1re) a hérité d’un parcours qui ressemble à un jeu de serpents et échelles. Dès le premier tour, le premier favori devra se faire les dents sur le coriace Igor Andreev. Au deuxième, ce sera sans doute Victor Hanescu, qui peut être redoutable. En seizièmes, le Suisse devrait tomber sur Gilles Simon (15e), qui lui cause bien des soucis, ou Lleyton Hewitt (22e). À moins que Marcos Baghdatis, en pleine renaissance, ne crée la surprise dans cette portion du tableau.

niko.jpgSi Federer survit jusqu’aux quarts, il devrait avoir pour adversaire un des hommes forts du moment : Nikolay Davydenko (6e, ci-contre), qui vient de le battre deux fois, ou Fernando Verdasco (9e), très à l’aise sur le Plexicushion de Melbourne.

Depuis l’US Open, le Maître n’a pas paru au zénith. Mais l’homme aux 15 titres du Grand Chelem atteint généralement son sommet dans les grands rendez-vous.

Un beau tirage

Dans le second quart du haut du tableau, Novak Djokovic (3e) bénéficie d’un beau tirage. Il devrait se rendre sans mal jusqu’en huitièmes, où il devrait affronter Tommy Robredo (16e) ou Mikhail Youzhny (20e), à moins que Richard Gasquet ne les surprenne.

En quarts, le Serbe devrait en découdre avec Robin Soderling (8e) ou Jo-Wilfried Tsonga (10e). Mais le Suédois soigne une tendinite et le Français souffre toujours de quelque chose. Une surprise reste donc possible dans cette portion du tableau. Mais elle ne devrait pas emporter le Djoker, redevenu le troisième homme de l’ATP. Rappelons que Djokovic a triomphé à Melbourne en 2008.

Un quart costaud

potro2h1.jpgLe troisième quart du tableau est plutôt costaud. On y trouve Juan Martin Del Potro (4e, ci-contre) et Andy Roddick (7e). Mais il est loin d’être assuré qu’ils s’affronteront. L’Américain devra d’abord se défaire de son compatriote Sam Querrey (25e), un grand serveur un peu terne mais parfois dangereux, puis de Tomas Berdych (21e) ou plus probablement de Fernando Gonzalez (11e).

Del Potro devra aussi survivre à un parcours de tous les dangers. Si sa blessure au poignet est grave, il pourrait bien tomber devant Marin Cilic (14e) en huitièmes. Peut-être même contre James Blake ou Viktor Troicki (29e) dès les premiers tours. Il est vrai que l’atmosphère de Grand Chelem sied bien à sa taille. Reste que le vainqueur de l’US Open n’a pas très bien joué depuis Flushing Meadows.

Reste une question : peut-on avoir un finaliste-surprise comme cela est arrivé si souvent en Australie? Pour ma part, je ne crois pas. Les meilleurs sont actuellement trop forts.

Source: http://blogues.cyberpresse.ca/tennis/?p=2861

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