Vous êtes fan du superbe joueur de tennis Rafael Nadal? Et bien vous êtes tomber sur le bon blog. Voici un blog consacré au joueur numéro sept mondial suivant son évolution lors de différents tournois. Photos, interview, blog...et bien plus. C'est le blog à lire!
samedi 7 novembre 2009
Nadal : Roger, la retraite, la famille...
Long entretien de John Vause et Rafael Nadal, en marge du Masters 1000 de Shanghaï, diffusé ce mercredi sur CNN à destination du continent asiatique.
Rafael Nadal revient d'abord sur sa rivalité - un terme qu'il refuse - avec Roger Federer. Sans langue de bois, il explique ce qu'il pense du Suisse, de leur relation sur le court et de la place qu'il lui donne dans l'histoire.
"Je n'ai pas de rivalité avec lui [Roger Federer], je ne le vois pas comme un rival. C'est toujours quelque chose de spécial de jouer contre lui. Je le pense meilleur que moi. Je ne sais pas s'il est le meilleur joueur de tous les temps, je n'ai pas vu jouer Laver ou Borg. Mais il est certainement le meilleur dans l'histoire du tennis que je connais."
"Roger m'a rendu meilleur"
Il affirme également devoir beaucoup au numéro un mondial et s'être inspiré de son attitude, de sa recherche de performance pour progresser et faire évoluer son jeu.
"Il m'a rendu meilleur. Non en le regardant jouer ou gagner, mais par sa capacité et sa volonté de s'améliorer en permanence. En 2004, je pensais qu'il était le joueur parfait. Puis, je l'ai revu peu après et il était encore meilleur. Et encore après, plus meilleur qu'avant. Il m'a appris à ne jamais me contenter de mon niveau de jeu. A toujours aller plus loin."
M'arrêter à 30 ans...
Durant cet entretien, Rafael Nadal aborde également le sujet de la retraite. Le Majorquin ne pense pas pouvoir tenir jusqu'à la trentaine, être capable de jouer et de gagner un Grand Chelem à cet âge-là. Or, c'est bien la victoire, et la victoire seulement, qui le pousse et le motive.
"Je ne pense pas jouer encore la trentaine arrivée. Je ne suis pas une machine. Le tennis est un sport difficile d'un point de vue mental, tu dois toujours être prêt toutes les semaines, être à 100% mentalement et physiquement. A un moment donné, tu ressens le besoin de t'arrêter. J'ai déjà tellement joué... Même si je suis jeune ! Et je commence à avoir quelques petits problèmes physiques. C'est pour cela que je ne pense pas pouvoir jouer encore à 29 ou 30 ans. Evidemment, on ne peut jamais savoir quand se terminera notre carrière ou quand on s'arrêtera de gagner. Mais je sais, moi, que quand je ne serai plus en mesure de gagner dans les grands tournois, j'abandonnerai le tennis. Or, je ne pense pas avoir la possibilité de gagner Roland Garros dans 7 ou 8 ans..."
"Vivre ma vie d'avant" : une chose essentielle
Rafa ressent donc l'usure de la compétition, les sacrifices tant physiques que mentaux qu'elle nécessite. Il lui est alors essentiel de retrouver un équilibre, une sérénité, au sein de sa famille, à Majorque. Vivre normalement, oublier le circuit, passer du temps avec ses amis... Autant de choses qu'il affirme "essentielles" a sa réussite.
"Je vis avec ma famille, à Majorque. Nous sommes des personnes normales, attachées aux traditions et valeurs de la famille. Je vais au supermarché, au cinéma. Quand je reviens à la maison, je reprends quasiment la même vie qu'avant. Pour moi, la vraie vie, ma vie normale, ce n'est pas celle des tournois. J'ai gardé mes amis d'enfance, je joue au foot avec mes cousins. C'est essentiel, je trouve, de pouvoir rentrer à la maison, après avoir passé des mois de par le monde, et de retrouver ma vie d'avant. C'est fondamental."
Son Aston Martin...
Enfin, anecdote amusante sur l'une des rares folies qu'il s'est permis : une Aston Martin, après Wimbledon 2008, le tournoi durant lequel, affirme-t-il, "[il] a joué le meilleur tennis de [sa] carrière."
"En général, j'achète peu de choses, vu qu'on m'en offre beaucoup. Mais j'avais vu cette voiture à Roland Garros, au troisième ou au quatrième tour, et je m'étais dit : "Si je gagne, je l'achète, ce sera mon cadeau." J'ai gagné le tournoi, et puis j'ai douté, "je l'achète, je ne l'achète pas..." Mon père m'a dit : "Si tu l'as veut, prends-là", mais j'étais indécis et je ne l'ai pas fait. Puis, j'ai atteint le troisième tour à Wimbledon et je me suis dit : "Okay, c'est le moment de l'acheter.""
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire