Robin Soderling éliminé, seul Jo-Wilfried Tsonga (ci-contre) pouvait encore chiper à Fernando Verdasco la dernière place disponible pour le championnat de fin de saison. Mais il aurait fallu au Français gagner le tournoi de Bercy. Or Rafael Nadal (ci-dessus) s’est révélé, dès les quarts, un obstacle insurmontable.
Le match avait pourtant bien commencé pour Jo. Dès les premiers jeux, il a bousculé Rafa, forcé de lui concéder cinq balles de bris. Mais le Majorquin les a toutes sauvées, souvent brillamment. Il a tenu le coup jusqu’à 5-5, où il n’a pas raté l’occasion de prendre le service de son adversaire. Le match était en fait terminé.
Par la suite, on a revu le Nadal du début de 2009, solide en défense et capable de se porter à l’attaque sans presque commettre d’erreurs. Il a réussi 28 coups gagnants en n’accumulant que 8 fautes directes. Tsonga a certes réussi plus de coups victorieux (37), mais bien plus de fautes (37).
Un autre aspect du jeu de Nadal m’a impressionné : la qualité de ses services. Pas très puissants pourtant. Dans les 180 k/h, des vitesses plutôt lentes selon les standards d’aujourd’hui. Mais des services difficiles à lire en raison de leur variété. Et difficiles à maîtriser en raison de leur effet. Le Français a été incapable de prendre une seule fois l’engagement du Majorquin, ce qui lui a finalement coûté le match (7-5, 7-5).
Nadal jouera demain contre Novak Djokovic, tombeur de Soderling (6-1, 1-6, 6-3). Les deux joueurs se sont affrontés cinq fois cette année. Le Majorquin a gagné les quatre rencontres sur terre battue, mais a perdu le seul affrontement sur dur.
Source: http://blogues.cyberpresse.ca/tennis/?p=2774
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