«Rafael Nadal, à quoi attribuez-vous ces succès fracassants sur dur cette année ?
Je joue de manière plus agressive, mais si je peux le faire c'est parce que je joue bien : c'est la chose la plus importante. Donc oui c'est vrai que j'essaie de prendre la balle un peu plus tôt et que j'ai travaillé afin de rendre mon jeu plus agressif. Mais il ne faut pas non plus oublier que dans le passé j'ai eu de bons résultats sur cette surface. Ce n'est pas comme si j'avais tout changé du jour au lendemain de manière un peu folle. J'ai gagné mais il y a des matches que j'aurais pu perdre : face à Novak à Montréal ou Roger à Cincinnati. Mais avec la confiance j'ai joué de mieux en mieux et j'ai battu de très sérieux adversaires. J'ai remporté deux grands tournois avant de venir ici et je vais faire de mon mieux sur cet US Open.
Que représenterait pour vous le fait de finir n°1 mondial après tout ce que vous avez traversé ?
Ce serait mieux d'en parler après ce tournoi. Je pense que cet US Open fera une grosse différence : je ne dis pas que tout sera décidé mais que les choses seront plus claires. Ou pas (rire). Je suis dans une bonne position mais rien de décisif car il y a 2000 points à prendre dans ce tournoi du Grand Chelem. Si j'en suis là c'est parce que j'ai joué de manière fantastique et qu'il ne faut pas oublier que j'ai trois zéros au compteur (Open d'Australie, Miami, Wimbledon) et que ça fait beaucoup pour être n°1 mondial. Mais je vais essayer. Vous aimez bien tous parler de ça mais vous savez ce n'est pas mon objectif d'être n°1 mondial. Mon objectif c'est d'être compétitif et de finir l'année avec de bonnes sensations. N°1 ou pas, ma saison sera fantastique.
Je joue de manière plus agressive, mais si je peux le faire c'est parce que je joue bien : c'est la chose la plus importante. Donc oui c'est vrai que j'essaie de prendre la balle un peu plus tôt et que j'ai travaillé afin de rendre mon jeu plus agressif. Mais il ne faut pas non plus oublier que dans le passé j'ai eu de bons résultats sur cette surface. Ce n'est pas comme si j'avais tout changé du jour au lendemain de manière un peu folle. J'ai gagné mais il y a des matches que j'aurais pu perdre : face à Novak à Montréal ou Roger à Cincinnati. Mais avec la confiance j'ai joué de mieux en mieux et j'ai battu de très sérieux adversaires. J'ai remporté deux grands tournois avant de venir ici et je vais faire de mon mieux sur cet US Open.
Que représenterait pour vous le fait de finir n°1 mondial après tout ce que vous avez traversé ?
Ce serait mieux d'en parler après ce tournoi. Je pense que cet US Open fera une grosse différence : je ne dis pas que tout sera décidé mais que les choses seront plus claires. Ou pas (rire). Je suis dans une bonne position mais rien de décisif car il y a 2000 points à prendre dans ce tournoi du Grand Chelem. Si j'en suis là c'est parce que j'ai joué de manière fantastique et qu'il ne faut pas oublier que j'ai trois zéros au compteur (Open d'Australie, Miami, Wimbledon) et que ça fait beaucoup pour être n°1 mondial. Mais je vais essayer. Vous aimez bien tous parler de ça mais vous savez ce n'est pas mon objectif d'être n°1 mondial. Mon objectif c'est d'être compétitif et de finir l'année avec de bonnes sensations. N°1 ou pas, ma saison sera fantastique.
Vous avez triomphé à New York en 2010, fait finale en 2011 et étiez absent l'an dernier : que signifie ce tournoi pour vous ?
Avoir un tel événement dans une des plus importantes villes du monde est fantastique pour notre sport. La saison passée j'ai dû le regarder à la télévision mais cette fois j'ai la chance d'être présent donc c'est formidable. J'ai aussi la chance d'être prêt, d'avoir la bonne attitude et de pouvoir faire de mon mieux à chaque instant. Je peux perdre, je peux gagner mais ce qui est certain c'est que je donne tout à l'entraînement et que je vais tout donner en match aussi. J'effectue mes dernières sessions d'entraînement avant le premier tour, ça c'est ce qui compte en ce moment. Je suis concentré sur Ryan Harrison, qui sera un adversaire dangereux.
Pensez-vous toujours que cette surface soit la pire pour vos genoux ?
Je ne suis pas docteur (sourire). C'est une conversation qu'on a eu des centaines de fois déjà et parfois j'avais l'impression de ne pas avoir le droit d'en parler sans être accusé de me plaindre seulement parce que j'avais de meilleurs résultats sur terre battue. Mais aujourd'hui j'ai eu de bons résultats sur cette surface, j'aime jouer dessus et je m'y sens en confiance. La vérité c'est que ce sujet ne concerne plus ma génération et que si j'en parle c'est pour les suivantes : ce serait bien si l'ATP pouvait trouver une solution parce qu'à mon avis les courts en dur sont encore un peu trop agressifs pour avoir une très longue carrière.»
Avoir un tel événement dans une des plus importantes villes du monde est fantastique pour notre sport. La saison passée j'ai dû le regarder à la télévision mais cette fois j'ai la chance d'être présent donc c'est formidable. J'ai aussi la chance d'être prêt, d'avoir la bonne attitude et de pouvoir faire de mon mieux à chaque instant. Je peux perdre, je peux gagner mais ce qui est certain c'est que je donne tout à l'entraînement et que je vais tout donner en match aussi. J'effectue mes dernières sessions d'entraînement avant le premier tour, ça c'est ce qui compte en ce moment. Je suis concentré sur Ryan Harrison, qui sera un adversaire dangereux.
Pensez-vous toujours que cette surface soit la pire pour vos genoux ?
Je ne suis pas docteur (sourire). C'est une conversation qu'on a eu des centaines de fois déjà et parfois j'avais l'impression de ne pas avoir le droit d'en parler sans être accusé de me plaindre seulement parce que j'avais de meilleurs résultats sur terre battue. Mais aujourd'hui j'ai eu de bons résultats sur cette surface, j'aime jouer dessus et je m'y sens en confiance. La vérité c'est que ce sujet ne concerne plus ma génération et que si j'en parle c'est pour les suivantes : ce serait bien si l'ATP pouvait trouver une solution parce qu'à mon avis les courts en dur sont encore un peu trop agressifs pour avoir une très longue carrière.»
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