À Montréal, l’été dernier, on a demandé à Rafael Nadal ce qu’il pensait des ambitions de Novak Djokovic, qui lorgnait la succession de Roger Federer. «J’espère qu’il ne deviendra pas no1 avant moi», avait-il répondu à la blague.
Mais la blague est en train de tourner au cauchemar. Le Djoker n’est plus 13e, comme l’an dernier à Indian Wells, où il avait perdu contre Nadal. Il n’est plus qu’à quelques victoires du 2e rang, qu’il lui ravira bientôt.
Le Serbe vient de démontrer hors de tout doute sa supériorité sur dur. Pour le Majorquin, la défaite a dû être brutale. Il a été dominé dans toutes les phases du jeu. Au service, en relance, dans les échanges. Djokovic a réussi plus d’as, plus de services gagnants, plus de coups gagnants et n’a laissé que cinq jeux à Nadal. Le grand rival du Maître, c’est désormais le Djoker.
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