Toni Nadal dédramatise le forfait de Rafael Nadal pour Melbourne, confirme que le Majorquin pourrait revenir avant Acapulco et rêve d'un circuit plein de terre battue.
Pendant que Rafael Nadal postait, à minuit précise, un message de bonne année sur les réseaux sociaux, accompagné d’une photo le montrant souriant au coin du feu en train de manger du raisin, son oncle et entraîneur Toni indiquait sur les ondes espagnoles que son neveu n’excluait pas de revenir sur les courts avant le tournoi d’Acapulco. "La question de savoir s’il peut revenir avant n’est pas tranchée, a-t-il confirmé sur la Cadena Ser. On verra bien. Acapulco, c'est ce qui est planifié pour l'instant. Mais la décision de revenir un peu plus tôt dépendra des sensations de Rafa". Le tournoi d’Acapulco, au Mexique, sera le premier ATP500 de la saison sur terre battue à partir du 25 février. Mais d’autres villes sud-américaines, qui organisent des 250, sont maintenant en effervescence, nourries de l’espoir d’accueillir le retour de Nadal, notamment Sao Paulo au Brésil (11-17 février) et Buenos Aires en Argentine (18-24 février). Toni Nadal, énigmatique, n’exclut pas la possibilité d’un retour "en Europe ou ailleurs".Ces sensations, justement, étaient plutôt bonnes avant le forfait du Majorquin pour Abu Dhabi, Doha puis Melbourne. "Nous nous sommes entraînés en décembre à un très bon niveau. Il lui manque la compétition, qui est quelque chose de différent, mais j’ai bon espoir de le voir retrouver un bon niveau en 2013", assure Toni. En soulignant que Nadal n’a fait que suivre un avis médical autorisé en "zappant" un nouveau tournoi du Grand Chelem, l'oncle cherche aussi à battre en brèche l'idée que le genou gauche blessé en 2012 reste capricieux. "Nous avions déjà nos billets d’avion pour l’Australie quand le virus a fait son apparition, jure Toni en référence au virus intestinal qui a coupé net la préparation du neveu. Nous avons décidé de ne pas y aller sur les conseils du docteur de la fédération espagnole. Après plusieurs mois sans jouer, reprendre la compétition avec un tournoi au meilleur des cinq sets n’était pas prudent. On ne s’est pas dit ‘ce sera un forfait de plus’ , on a simplement fait ce que le médecin nous a dit de faire."
Cela dit, Toni Nadal n’est pas encore en mesure de prédire monts et merveille pour le futur numéro cinq mondial. "Notre souhait est très clair : c’est qu’il puisse jouer, rien de plus. Qu’il soit en mesure de jouer et nous verrons ensuite comment ça se passe." Acapulco aura au moins l’avantage de permettre à Nadal de revenir sur la surface où il se sent en confiance pour son corps. "La terre battue, c’est mieux pour son genou, et pour tout le reste, confirme le coach de toujours. On a été prévenu il y a déjà quelques années qu’il ne devrait jouer que sur terre. La réalité, c’est que le Tour se joue majoritairement sur dur, et qu’on a dû faire ce que le Tour nous commandait de faire…" Le match entre les médecins de Nadal et les programmateurs du circuit a déjà repris en 2013.
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